Le Maroc et le Royaume – Uni veulent donner un nouvel élan à leur coopération économique et commerciale. Dans cette perspective, la CGEM a reçu, ce mardi 11 novembre 2015, une délégation britannique importante présidée par Tobias Ellwood, le ministre britannique aux affaires étrangères chargé de la région MENA. Hakim Marrakchi, président de la Commission CGEM-International, lors de la rencontre d'affaires maroco-britannique. A cette occasion, les participants ont présenté les plans sectoriels du Maroc relatifs notamment à l'industrie, les énergies renouvelables, les infrastructures, les mines et l'éolien. « Actuellement, nous avons besoin de renforcer les partenariats avec le secteur privé pour réussir tous les écosystèmes sectoriels » a déclaré Mamoun Bouhadhoud, ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, du. Commerce, de l'investissement et de l'économie numérique. Hakim Marrakchi, président de la Commission CGEM-International n'a pas manqué de préciser que le Maroc se veut aujourd'hui un hub régional et continental. « Nous voulons construire l'avenir de l'Afrique dans plus de 25 pays en développant tous les secteurs économiques » a-t-il dit. Et d'ajouter : « aujourd'hui nous souhaitons voir les compagnies britanniques tirer les dividendes de cette ouverture économique que connaît le Maroc ». Par ailleurs, les deux pays ont souligné la nécessité de définir une politique à même de promouvoir les relations bilatérales. Cela devra passer par le dépassement de certains obstacles qui handicapent l'évolution des échanges commerciaux et la promotion de la coopération économique. Abdessamad Fatmi, conseiller chez le ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle a pointé le problème de la langue. « Nous travaillons sur la promotion de l'aspect linguistique anglais dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Cette volonté trouve son origine dans le désir du Maroc d'apprendre et de s'inspirer de l'expérience anglaise dans l'éducation et la formation ». Il faut dire que la délégation britannique a été séduite par les plans sectoriels et la stratégie de développement en Afrique adoptés par le Maroc. D'ailleurs, les membres de cette délégation n'ont pas caché leur enthousiasme et leur intérêt d'investir au Maroc et renforcer les liens commerciaux. « Il s'agit d'un moment opportun pour les britanniques de venir investir au Maroc. Ce pays offre plusieurs opportunités de croissance en raison de sa stabilité politique, la croissance maintenue du PIB et sa position géographique » avance Tobias Ellwood. Pour l'heure, les échanges bilatéraux de biens et de services entre les deux Royaumes s'élèvent à près de deux milliards de livres sterling soit 30,4 milliard de DH. Aussi, 200 entreprises marocaines exportent leurs produits vers le Royaume-Uni et près d'une centaine de compagnies britanniques sont déjà présentes au Maroc (GlaxoSmithKline, Shell, Bombardier, Jaguar Unilever...). Ainsi, le Royaume-Uni est le 61ème investisseur au Maroc. Notons, enfin, que le Maroc reçoit 1% des investissements britanniques dans le monde.