Si l'essentiel a déjà été fait en matière de sécurité passive, les constructeurs automobiles poursuivent leurs efforts en matière de sécurité active. La voiture autonome permettra notamment de réduire l'erreur humaine. Faut-il supposer qu'au regard des accidents de la circulation toujours aussi nombreux que la technologie automobile puisse remplacer au pied levé le conducteur ? C'est précisément ce qui se profile à plus ou moins court terme (d'ici 2020) chez quelques constructeurs automobiles qui planchent activement sur le sujet. Depuis plus d'une vingtaine d'années, ils se sont engouffrés dans l'amélioration constante de la sécurité des occupants et dans la multiplication des technologies d'aide à la conduite. Nombreux sont les projets qui se concentrent par exemple sur le renforcement de l'habitacle avec l'intégration d'aciers à haute limite d'élasticité (à même de mieux absorber les chocs) et de favoriser une meilleure protection du piéton. Volvo a installé récemment à l'extérieur de certains de ses véhicules des airbags pour piétons. Sécurité active élaborée Si l'essentiel a déjà été fait en matière de sécurité passive (ensemble des éléments de sécurité pouvant minimiser la gravité d'un accident comme la ceinture de sécurité, ABS, l'ESP...), les constructeurs poursuivent leurs effort en matière de sécurité active (éléments permettant d'éviter l'accident). Les dispositifs sont nombreux : avertisseurs de bouclage de ceinture de sécurité, éthylotest empêchant tout conducteur ayant de l'alcool dans le sang de démarrer son véhicule, caméra évaluant la somnolence, limiteur et régulateur de vitesse intelligents, détecteurs d'angles morts, feux au laser permettant d'éclairer le plus loin possible sans éblouir l'automobiliste arrivant en face... Par ailleurs, nombreux sont les systèmes qui font appel aujourd'hui à la connectivité et qui permettent de contrôler instantanément l'état de sa voiture (pression des pneus, niveau des huiles...). Par ailleurs, les constructeurs s'orientent vers le freinage d'urgence autonome qui se substitue au conducteur afin d'éviter une éventuelle collision. Même logique du côté des régulateurs de vitesse adaptatifs qui maintiennent la bonne distance de sécurité avec la voiture qui précède. Preuve de la montée en puissance de ces solutions électroniques, l'Euro NCAP, l'organisme chargé des crash-tests a intégré récemment dans son protocole de test l'aide au freinage d'urgence. Pas de chauffeurs, moins de risques Avec le prototype du géant de l'Internet, adieu volant, pédales, et boîte de vitesses. Outre Google qui a investi ce créneau, nombreux sont les constructeurs automobiles qui y travaillent à l'heure actuelle. Cette voiture autonome permettra de réduire notamment l'erreur humaine : temps de réaction plus court, insensibilité à la fatigue, à l'alcool ou à la distraction, respect quasi automatique des réglementations... la voiture autonome se voudra bien plus sûre ces prochaines années au risque d'annihiler le plaisir de conduire des aficionados de l'automobile. ■ Journaliste, David Jérémie est avant tout un amoureux de l'automobile et de son environnement. Une passion qu'il entretient dès son plus jeune âge. Il intègre fin 2010 les Editions La Gazette au sein desquelles il a en charge le pôle automobile des publications Challenge, VH Magazine, du portail tomobile.net et de l'émission radio Tomobile Magazine diffusée sur MFM Radio. Parcours universitaire : BTS communication des Entreprises suivi d'un cursus de formation en journalisme. Activité préférée : Conduire Citation préférée : «Rien ne sert de courir, il faut partir à point». Jean de La Fontaine Mon film préféré : «La Haine» de Mathieu Kassovitz Suivez moi sur Facebook : http://www.facebook.com/david.jeremie.7 Suivez moi sur Twitter : http://www.twitter.com/jdavid_olivier