La réalisation des gros chantiers de la CGI est en légère avance par rapport au calendrier. En parallèle, la filiale immobilière du groupe CDG annonce de nouveaux projets d'envergure qui sont en cours d'étude ou en phase de lancement. Une chose est sûre, la filiale immobilière du groupe CDG actualisera incessamment son business plan. Chose promise, chose due. Mohammed Ouanaya, président du directoire de la CGI, filiale immobilière de CDG Développement, a tenu sa promesse d'organiser pour les médias une visite des grands chantiers de la CGI. C'était en avril dernier, lors de la présentation des résultats de la Compagnie générale Immobilière (CGI), filiale de CDG Développement. Trois mois plus tard, la tournée a été décidée avec pour principaux axes le nord et le centre du Maroc. La première escale a été le grand projet touristico-immobilier du Maroc, Casablanca Marina, où la réalisation finale de la partie résidentielle sera entamée début août. «Casablanca a une position privilégiée. Avec le projet Marina, elle sera une destination de shopping international», lance Mohammed Ouanaya. Destination Tanger, où les riads de la baie se pavanent avec vue sur la mer. Les 42 villas, déjà vendues pour plus de la moitié, sont caractérisées par leur qualité urbanistique et leur architecture raffinée inspirée du concept de la médina méditerranéenne. Deux caractéristiques, de la qualité urbanistique et architecturale s'entend, qui caractérisent également l'ensemble des chantiers CGI et qui font dire à Mohammed Ouanaya que ce sont le point fort des réalisations de la compagnie. Cela sans compter un autre aspect constaté de visu à Tanger comme à Fnideq. Si à Tanger, les villas riads de la baie ont été construites sur du solide, c'est parce que la CGI a mis en place un système de drainage des eaux pluviales qui confère plus de solidité et de sécurité à l'ouvrage. Les grands travaux du Nord Changement de direction. Escale à Fnideq, où le nouveau pôle urbain Al Massira, un projet qui ne figure pas sur le business plan, verra le jour dans moins de 5 ans. Sa particularité est qu'il sera bâti sur les abords d'un oued dont il faut d'abord évacuer les eaux usées et faire canaliser les eaux pluviales qui s'y déversent en construisant un réseau d'assainissement. A Fnideq comme sur la zone touristique Ghandouri de Tanger, pour ne citer que ces deux exemples, la CGI veut, à travers ces réalisations techniques, «conférer une plus grande fiabilité et pérennité à ses projets en maîtrise d'ouvrage», déclare Mohammed Ouanaya. Dans le Nord, les chantiers CGI en phase d'autorisation et d'études sont diversifiés. A Tanger, la zone touristique Ghandouri se divise en deux projets immobiliers en cascade. En plus des riads de la baie, on trouve les Terrasses de Ghandouri, constituées d'appartements et de riads. Sans omettre les Jardins de Smir à Restinga (entre M'diq et Fnideq), les Collines de Cabo à Cabo Négro et le projet Al Jabal à M'diq. En se dirigeant au centre, la ville spirituelle de Fès a son lot de projets. Les Résidences Royal Golf est un concept unique dont la démarche est d'intégrer et de dissimuler subtilement des villas aux alentours du parcours d'un golf de 18 trous. Il y a aussi la Résidence Al Andalous élevée au sein de la cité Jbel Tghat, un projet à caractère social en maîtrise d'ouvrage déléguée pour le compte de la fondation Mohammed VI des enseignants. Al Andalous profitera aux enseignants de la ville et sera confiée à la fondation au prix de revient avec une petite marge de bénéfice. La compagnie a l'exclusivité des projets immobiliers pour enseignants du ministère de l'Enseignement. D'ailleurs, elle a réalisé un projet similaire à Marrakech. Dans la capitale administrative, Rabat, la CGI a lancé des chantiers en maîtrise d'ouvrage. C'est le cas de «Bassatine El Menzeh», un programme intégré dans le respect du développement durable comprenant 733 unités de logement en 3 typologies (villas en villégiature, villas semi-finies isolées ou jumelées, résidences d'appartements en R+2) et des équipements de proximité, du programme résidentiel Guich Oudayas, et de la résidence Al Irfane (Madinat Al Irfane). Mais aussi des projets en maîtrise d'ouvrage déléguée clés en main, tels que le siège social de la Caisse marocaine des retraites «CMR», le projet «Espaces Les Patios » pour le compte du régime collectif des allocations de retraite RCAR, filiale du groupe CDG, ou encore le siège de l'ANPME dans le quartier Hay Ryad… En plus des terrains intégrés dans le business plan initial, et qui ont permis de réaliser ces projets immobiliers dont certains à vocation touristique, le portefeuille foncier s'est enrichi en 2007 par l'intégration de plusieurs terrains dont principalement Fnideq (38 ha) (projet Massira) et l'ancien aérodrome d'El Jadida (91ha)… Réserve foncière et de projets La réserve foncière actualisée du groupe CGI est estimée à 1729 ha, dont 50% formalisés par des contrats définitifs d'achat. Cette réserve monte à 2304 hectares en prenant en compte la quote-part des terrains dans les filiales non gérées par la CGI. Au terme de l'année 2008, l'ensemble des objectifs tracés initialement par le business plan ont été atteints (voir les fiches techniques des projets). Mais c'est sans compter les futurs projets en cours, comme le projet Chrifia, le projet résidentiel golfique à Bouskoura, le projet d'une ville à Tarfaya sur 3000 ha… Et la liste est longue. Il faut ajouter le grand projet de requalification de la station thermale Moulay Yacoub. «Nous allons placer Moulay Yacoub sur la carte mondiale du thermalisme à travers la requalification du site qui accueille actuellement 1 million de visiteurs par an. Notre objectif est de réussir à achalander 1,5 million de touristes. A fin 2008, les études financières et techniques du projet seront achevées, ce qui nous permettra d'avoir une feuille de route pour sa réalisation», claironne Mohammed Ouanaya. Le projet comportera la réalisation de deux hôtels 4 et 5 étoiles et l'agrandissement de la station actuelle.