Chakib Benmoussa a été nommé par le Souverain à la tête du Haut Commissariat au Plan (HCP). Une nomination qui mérite d'être bien scrutée et appréciée. Avec le départ de Ahmed Lahlimi Alami, décoré par le Souverain du grand Cordon du Wissam Al Arch, c'est toute une génération patriote qui passe le relai à cette nouvelle génération fidèle aux mêmes valeurs, dynamique et disposant de capacités d'innovation pour pouvoir faire face aux nouveaux défis du 21ème siècle. En effet, Chakib Benmoussa, doté d'une expérience riche et diversifiée, a été nommé par le Souverain à la tête du HCP. La même personne a été chargée par le Souverain de l'élaboration du rapport sur le nouveau modèle de développement (NMD), à travers un processus ouvert et participatif. Le NMD, loin d'être un « Coran » ou une « Bible », a été le fruit d'un moment, d'un contexte social complexe et toujours en mouvement. Lire aussi | Vaste mouvement dans les rangs des Walis et Gouverneurs C'est, en quelque sorte, un « puits » d'où tous les acteurs politiques, économiques et sociaux, peuvent puiser des idées et enrichir leurs visions et propositions. Et l'institution stratégique qu'est le HCP, semble être la mieux positionnée pour ce travail de mise en œuvre effective, inclusive et dynamique du NMD, en termes de déclinaison, de suivi, d'évaluation, de concertation et d'enrichissement permanent. Sans aucun doute, Chakib Benmoussa et son équipe, au sein du HCP, seront tout à fait conscients de ce défi et de ce besoin crucial et collectif des marocains de « voir pour croire ». Ce besoin de cohérence entre les discours officiels et les politiques publiques déclinées en actions publiques, sur le terrain, est actuellement vital. Lire aussi | PLF, domaine militaire et nominations au menu du Conseil des ministres C'est cette opérationnalisation effective qui devrait permettre une restauration de la confiance, préalable indispensable à la dynamique sociétale du changement, à tous les niveaux, et notamment en matière d'investissement, moteur de croissance et créateur de valeur ajoutée et d'emploi, mais aussi de richesses immatérielles qui sont au cœur du développement, en tant que processus complexe, global et multidimensionnel, où le progrès matériel est inséparable de la justice sociale, de la solidarité et du respect de la dignité humaine.