Ils sont suivis par des millions, et accumulent des centaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui « aiment » et « adorent » leurs vidéos et les inondent d'expressions de reconnaissance dans des commentaires par centaines de milliers. Certains méfiants les taxent d'opportunistes qui surfent sur le vague du conflit maroco-algérien, mais en fin de compte leur passion pour le Maroc, leur régularité et l'effet positif que leurs publications ont sur le pays, de point de vue médiatique, en font de bons ambassadeurs du Royaume, dans le monde arabe pour les uns et dans le reste du mode pour les autres. Les Egyptiens Emad Fawaz et Fallah Masry (Saîidi Maghribi), le Coréen Mino Amin ou encore le Britannique fou du foot et des Lions de l'Atlas Thogden...ces Youtubeurs devenus marocains, grands influenceurs, dont la majorité sont installés au Maroc, ont en commun un amour profond et inconditionnel, subjugués par la beauté du pays maghrébin, sa singularité et son authenticité dans ses aspects gastronomie, sport, culture, patrimoine, musique... ainsi que les qualités humaines du peuple marocain. L'Office national marocain du tourisme et la tutelle y gagneront sans nul doute à adopter ces différentes expériences très intéressantes qui rendent un grand service à la promotion de la destination Maroc. Certains de ces fans fous du Maroc sont journalistes, d'autres des étudiants ou encore des Youtubers, tout court, mais de véritables influenceurs qui pratiquent dans les nouvelles règles de l'art, une activité, devenue un métier à part entière. Très connus des Marocains, ces acteurs de la promotion de l'image et la destination Maroc, dont la plupart sont des Egyptiens, expriment leur amour pour le Royaume, dans des publications régulières bien pensées, bien documentées et très appréciables sur le plan technique. Lire aussi | Maroc-Brésil : première victoire des Lions de l'Atlas sur la Seleçao Ils ont surgi, pour leur majorité, dans la période poste-Covid faisant, en très peu de temps, une montée fulgurante sur les différents canaux des réseaux sociaux, et ont gagné les cœurs de leurs fans par leur grande capacité d'intégration dans la culture du royaume et par le contenu intéressant de leurs vidéos et leur connaissance du pays qui dépasse celles de la plupart des Marocains eux-mêmes. Thogden, ce fou amoureux des Lions de l'Atlas, connu auparavant pour ses pranks, totalise 380K abonés et 85.5 millions vues. En tête de liste de ce cohorte d'adeptes de « la Marocanité », figure l'Eyptien Emad Fawaz. Ce journaliste s'est installé au Maroc par un concours de chance. Arrivé avec son frère pour un petit séjour, il tombe amoureux du Royaume et décide ensuite de s'y installer, raconte dans une de ses vidéos, ce jeune Cairote âgé de 44 ans. Surnommé « Al Omda » (le Maire), Fawaz s'est en effet installé au Maroc depuis octobre 2014, a créé sa chaine Youtube et entamé son programme de capsules vidéos de durées variant entre 30 minutes et une heure qu'il diffuse principalement sur facebook, où il parle des débuts de son histoire d'amour avec ce pays arabe qu'il a appris à aimer profondément au fur et à mesure de ses nombreuses belles expériences au hammam public, dans des cérémonies de mariage, ou invité par des Marocains à découvrir l'originalité des traditions culinaires, vestimentaires architecturales et musicales du pays. Lire aussi | Mehdi Salmouni Zerhouni : «Le zellige ne fait pas partie du patrimoine marocain au sens juridique du terme» Dans l'espace de trois ans, Emad compte environs 800.000 abonnés sur le réseau social Facebook en plus de près de 13.000 abonnés sur Instagram. Il a également une chaine YouTube qui porte le nom de son autour Emad Fawaz qui compte quelque 170.000 abonnés et plus de 30 millions de vues ; énorme pour une expérience qui a démarré à peine en 2021. Fallah Masry, un génie de la description de la culture et les traditions marocaines, se considère comme plus Marocain que les Marocain, sa vie y étant entièrement dédiée. Ce correspondant du journal Al Watan du Qatar est devenu aussi un fervent défenseur de l'image du Maroc. Il s'est assigné comme principale mission de répondre aux hallucinations, supercheries et souvent très drôles anecdotes de responsables algériens et surtout les sorties médiatiques farfelues du président algérien Abdelmedjid Tebboune. Lire aussi | Dakhla-El Guerguarat Grand Prix Omar Bekkari. Une première étape sous le sceau du succès Doté d'un très bon sens de l'observation, d'une bonne éloquence, dont sont connus les Egyptiens, et d'une surprenante capacité d'adaptation au mood et à la façon de vivre et de parler des Marocains dont il a appris le dialecte par cœur. Avec sa célèbre « Ya weddi » (hé mec), s'adressant aux Algériens tout en les assurant de son respect pour les citoyens, il défend les positions politiques du royaume en tout objectivité avec des arguments on ne peut plus raisonnables et convainquant. Le Coréen musulman Mino Amin est d'attitude et d'apparence qui tendent vers du souffisme, conaot les recettes de la cuisine marocaines par coeur et e parle en parfaite darija. Le Coréen Mino rebaptisé Mino Amin suite à sa reconversion à l'Islam, auteur de la fameuse page Bohemian kitchen où il rend hommage à la cuisine du monde sur Instagram, s'est installé au Maroc, à Akchour qui a ravi son cœur par sa beauté particulière. Mino s'est parfaitement intégré das la culture marocaine ; il parle parfaitement darija (l'arabe marocain) et est tombé amoureux du royaume, de ses habitants et de la gastronomie locale. Sa page Instagram Bohemian Kitchen compte plus de 142 000 followers abonnés. Sous ses publications on trouvera toujours les hashtags #koreanmuslim et #ilovemorocco. Ainsi très passionné du Maroc, de sa culture et de ses traditions, ce Coréen musulman met en valeur le patrimoine culinaire du Maroc au quotidien sur sa page. Paisible, humble, ne critiquant personne et ne dénigrant personne est très aimé des Marocains, ses publications ne récoltent ainsi que des « j'aime » des « j'adore ».