La CAF a publié, le samedi 4 mars, sa décision de son jury disciplinaire sur l'affaire qui lui a été soumise par la Commission d'organisation du CHAN 2022, à la suite de la non-présentation de l'équipe marocaine en Algérie pour le tournoi et la déclaration faite lors de la cérémonie d'ouverture du CHAN. Le jury n'a imposé aucune sanction à la FRMF et a rappelé l'Algérie à l'ordre. Le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de n'imposer aucune sanction à la Fédération roroyale marocaine de Football (FRMF), suite à la non participation de la sélection marocaine au Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, organisé du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie. « Après délibérations et examen des preuves, y compris un certain nombre de correspondances entre l'Algérie, le Maroc et la CAF, le Jury Disciplinaire a conclu que la Fédération Royale Marocaine de Football n'a pas été en mesure de voyager et de participer au CHAN en raison de circonstances totalement indépendantes de sa volonté, et en tant que tel aucune sanction de quelque nature que ce soit n'est imposée à la Fédération Royale Marocaine », indique la CAF dans un communiqué. Lire aussi | SICPA et MAScIR s'engagent dans la lutte contre les fraudes en Afrique « Au vu de la conclusion susmentionnée, le Jury disciplinaire de la CAF rejette la demande de dommages et intérêts de la Fédération Algérienne de Football », ajoute la même source. Concernant le discours provocateur prononcé lors de la cérémonie d'ouverture du CHAN le 13 janvier 2023, par Zwelivelile Mandela, petit-fils du leader sud-africain, Nelson Mandela, « le Jury Disciplinaire a considéré qu'il ne devait pas retenir la responsabilité du fait d'autrui à la Fédération Algérienne de Football (FAF) », note le communiqué, ajoutant que les dispositions de la responsabilité objective ne pouvaient pas être prévues et ne devraient pas s'appliquer après ce discours. « Toutefois, le Jury Disciplinaire de la CAF a émis un rappel formel à toutes les associations nationales, y compris la FAF, pour qu'elles soient conscientes que les dispositions de la responsabilité du fait d'autrui et de la responsabilité objective peuvent à l'avenir être appliquées à la suite de toute déclaration politique ou autre faite par un tiers lors d'une compétition ou d'un événement officiel de la CAF », conclut le communiqué.