171 projets marocains ont été financés sur la période 2019-2021 via 13 plateformes marocaines, françaises, américaines et du Moyen-Orient de financement collaboratif. Le total des fonds levés a atteint 3,7 millions de DH sur la même période. C'est ce qui ressort des résultats du baromètre du Crowdfunding marocain, publié par Happy Smala, en partenariat avec l'ESSEC Afrique et l'In-LAB Africa. Happy smala, en partenariat avec l'ESSEC Afrique et l'In-LAB Africa, vient de publie un nouveau baromètre du Crowdfunding marocain sur la période 2019 – 2021. Ce document, le baromètre de référence sur les financements collaboratifs marocains, était l'objet d'une mission de recherche des étudiants de l'ESSEC Afrique encadrée par les experts de happy smala. Il donne un état des lieux de ce mode de financement utilisé par les associations, les startups et les entreprises marocaines. Il montre toute la vitalité, la diversité et le dynamisme du crowdfunding qui est en croissance continue. Lire aussi | Affaire Samanah Country Club de Marrakech.L'ancien commissaire à la diversité sous Sarkozy et les promoteurs initiaux du projet s'affrontent En effet, les deux partenaires ont recensés 171 projets marocains financés sur 13 plateformes françaises, américaines, marocaines et celles du Moyen-Orient au profit des projets au Maroc. Par campagne, le montant maximum mobilisé a atteint 317.867 DH, tandis que le plus grand nombre de contributeurs par campagne s'est élevé à 1.198. Une croissance réelle comparée au Baromètre de 2014 avec un peu plus de 2 millions de DH levés. Cette période, entre 2014 et 2021, a été également marquée par une évolution du cadre législatif avec l'adoption de la loi 15.18 sur le financement collaboratif en Mars 2021 et avec la publication des premières notes circulaires en Juin 2022. Selon les deux partenaires, « les données collectées montrent un vrai engouement pour le crowdfunding, accéléré après la publication au Bulletin Officiel de la loi 15.18 pour le financement collaboratif le 9 mars 2021 suite à une première lecture à la Chambre des représentants en Janvier 2020 ».