Le staff de la Somaca mise désormais sur le projet X52, à savoir le renouvellement de la gamme actuelle Dacia Sandero et Logan. C 'est avec une production de 58.400 véhicules assemblés sur ses chaînes de montage, un record, que la Somaca (la Société Marocaine de construction automobile détenue majoritairement par Renault à 80%) a clôturé son exercice 2012. Dans le détail, ce sont quelques 46.500 Dacia Logan et Sandero qui ont été produites. Selon Fabrice Delecroix, directeur général de la Somaca : «outre le marché local que nous fournissons, l'usine a exporté à fin 2012 environ 30.000 Dacia, dont 22.600 Sandero et 6.200 Logan». Faut-il souligner que les destinations à l'export pour la Somaca sont principalement la France, l'Espagne, l'Italie et la Turquie. Il faut y ajouter la Tunisie, la Jordanie et l'Egypte conformément aux accords d'Agadir liant le Maroc et ces pays. Par ailleurs, le Renault Kangoo dont la production sera stoppée définitivement courant mai à la Somaca et qui poursuivra sa commercialisation jusqu'à la fin de l'année, n'a pas été en reste avec 12.000 véhicules produits en 2012 dont 1.300 exportés vers la Turquie. Moderniser l'outil industriel Réussir le projet X52 a nécessité de la part de Renault des investissements locaux importants sur l'outil industriel et sur la formation du personnel. Des performances que souhaitent poursuivre, sinon accroître le staff de la marque au losange dans le Royaume. Un staff qui mise particulièrement sur le démarrage du projet X52, de façon plus explicite, la production sur les chaînes d'assemblage de la Somaca des nouvelles Dacia Logan et Sandero, des modèles qui ont été révélées en octobre 2012 à l'occasion du Mondial de Paris. De quoi garantir selon Jacques Prost «plus de 2.145 emplois directs et 10.725 emplois indirects». Et le directeur général de Renault Maroc de préciser : «ces nouvelles productions automobiles dont l'assemblage à la Somaca a déjà commencé avec la Sandero participeront activement à la croissance internationale du Groupe Renault et concourront également au développement du label made in morocco». Pour ce faire, l'usine casablancaise a poursuivi tambour battant sa politique d'investissements en 2012 pour moderniser son outil industriel et assurer la montée en compétence de ses ressources humaines. De façon plus précise, 761 millions de dirhams ont été investis puis 2009, dont 312 millions courant 2012. Une somme allouée tant à l'égard des étapes du processus de fabrication (tôlerie, peinture et montage) que de la mise à niveau des ressources humaines. La Sandero d'abord Fabrice Delecroix, DG de la Somaca. La vedette de l'export restant sans conteste la Sandero, c'est avec ce véhicule que la Somaca amorcera sa politique d'exportation. «Certes, nous fabriquons encore les anciennes Sandero, mais actuellement, nous sommes en train de monter en cadence s'agissant du nouveau modèle», précise Fabrice Delecroix. Et le DG de la Somaca de nous expliquer : «cela fait trois ans que nous planchons sur ce projet d'industrialisation. Dès la fabrication des premiers prototypes dans l'usine de Pitesti en Roumanie, nous avons délégué une équipe projet qui a participé à la construction de cette voiture. Par la suite, il a fallu définir un mode opératoire, industrialiser l'ensemble des moyens, former des opérateurs, développer l'intégration locale en matière de pièces détachées... tout cela nous a pris du temps», conclut-il ! Un véhicule dont le démarrage commercial s'effectuera le 2 mai et qui sera suivi d'effet par le Sandero Stepway en courant juin sans oublier l'incontournable Logan dont le design (au même titre que celui de la Sandero) et le contenu technique, qui a beaucoup évolué devraient susciter l'intérêt de la clientèle locale et internationale. Du coup, le staff de la marque au losange s'est plu à échafauder quelques prédictions bien pesées, Fabrice Delecroix se montrant confiant quant à la capacité de l'usine à réitérer cette performance de 58.400 véhicules produits en 2012, sinon de la dépasser avec un objectif à fin 2013 de 65.000 véhicules assemblés. Journaliste, David Jérémie est avant tout un amoureux de l'automobile et de son environnement. Une passion qu'il entretient dès son plus jeune âge. Il intègre fin 2010 les Editions La Gazette au sein desquelles il a en charge le pôle automobile des publications Challenge, VH Magazine, du portail tomobile.net et de l'émission radio Tomobile Magazine diffusée sur MFM Radio. Parcours universitaire : BTS communication des Entreprises suivi d'un cursus de formation en journalisme. Activité préférée : Conduire Citation préférée : «Rien ne sert de courir, il faut partir à point». Jean de La Fontaine Mon film préféré : «La Haine» de Mathieu Kassovitz Suivez moi sur Facebook : http://www.facebook.com/david.jeremie.7 Suivez moi sur Twitter : http://www.twitter.com/jdavid_olivier