Le Code de la route au menu du prochain Conseil de gouvernement    SM le Roi félicite le nouveau premier ministre canadien Mark Carney    PSG : Kylian Mbappé n'a aucune rancune envers Nasser Al-Khelaifi    Tanger Med : 32 portiques cavaliers rénovés dans le cadre d'un accord entre Kalmar et APM Terminals    Plus de 500 étudiants ghanéens diplômés au Maroc en deux décennies    Casablanca : "Ftour Pluriel", une célébration du patrimoine, de la mémoire et des valeurs    Marsa Maroc: Le RNPG atteint 1,26 MMDH en 2024, en hausse de 49%    Auto Hall livre 150 véhicules électriques à la RAM    Les barrages de Sebou ont reçu des apports de 600 millions de M3 grâce aux récentes pluies    Cours des devises du mardi 18 mars 2025    CNOPS : la liste des actes non remboursables mise à jour    Mondial 2030 : Barceló accélère ses investissements    Sahara : le Congrès péruvien veut obtenir le soutien du pouvoir exécutif en faveur de l'initiative marocaine d'autonomie    Terrorisme. Le Burkina Faso renforce son dispositif de lutte    Le Niger annonce son retrait de l'Organisation Internationale de la Francophonie    Alger rejette la liste des Algériens que la France veut expulser et dénonce cette démarche    Zoulikha Nasri : L'excellence dans la discrétion, la rigueur dans l'action    Blessé, Messi va manquer deux matches de qualifications à la Coupe du Monde 2026    Le Gabon, 3ème pays africain le moins stressé en 2025    L'Olympique de Safi reçoit le feu vert pour la construction de son académie    Luka Modric tranche sur son avenir avec le Real Madrid    Revue de presse de ce mardi 18 mars 2025    Retraites : la grogne monte    Les prévisions du mardi 18 mars    Madagascar rapatrie 28 lingots d'or des Comores    Transition numérique : Youssef Amrani, pilier du partenariat stratégique entre Rabat et Washington    L'acteur multiprimé Will Smith attendu au festival Mawazine pour une tournée événement    Le Niger se retire de l'Organisation internationale de la Francophonie    Niger. Le Ségou' Art Festival est de retour    Marine Le Pen appelle le gouvernement français à intensifier les mesures contre l'Algérie    Les Forces Armées Marocaines : Un Arsenal Aérien et Terrestre Avancé Renforçant les Capacités Défensives    Bourita reçoit l'envoyé spécial du Président zambien, porteur d'un message écrit au Roi    La Russie mise sur le renouvellement de son accord de pêche avec le Maroc    Le Roi félicite le nouveau Premier ministre du Canada    Entre Madrid et Alger, le prudent rapprochement reste miné par des divergences majeures    A Buenos Aires, le Patio marocain enchante les créatrices de contenus    Will Smith annonce sa participation au Festival Mawazine 2025    El Jadida : Vif succès de la première édition des Rencontres Ramadaniennes de Madih et Samaâ1446    Safi rend hommage à son patrimoine historique lors d'une cérémonie littéraire d'exception    Le Rwanda annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique    Prévisions météorologiques pour le mardi 18 mars 2025    Advertencias extremas: Olas gigantes golpean las costas atlánticas de Marruecos    Lycée musulman Al-Kindi : Le ministre français de l'Intérieur enfonce le clou    Boxe. La Marocaine Widad Bertal sacrée championne du monde    Botola D1/J25: Le Raja concède le nul face au MAT    Marruecos: Fuertes ráfagas de viento y nevadas hasta el martes    Said Oubaya sacré champion au Karaté 1 Premier League à Hangzhou    "Ato Man" : Le premier super-héros amazigh au cinéma – Un film franco-marocain inspiré de la légende    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les investisseurs adoptent la prudence
Publié dans Challenge le 16 - 03 - 2013

Sans doute, crise oblige, les investisseurs semblent avoir un profil prudent, nous explique le directeur du private banking de la Banque populaire. Malgré la baisse qu'a connue la place de Casablanca, il y a encore beaucoup de produits de placement que les investisseurs gagneraient à exploiter. Et les changements intervenus dans le cadre de la loi de finances 2013 ne bouleversent pas la donne en matière de fiscalité.
Challenge. Aujourd'hui, les marchés financiers affichent une certaine atonie. Cela impacte-t-il positivement ou négativement le Private Banking ?
Mostafa El Jaï. Le marché boursier a enregistré ces trois dernières années un recul très important, avec une chute substantielle, tant en termes de volume de transactions que de valorisation. Il continue toujours, de subir les effets des incertitudes liées à la conjoncture économique internationale et régionale. Cela a impacté l'activité de « Private Banking » dans le sens d'une contraction de l'univers d'investissement et de placement, et d'une réduction du champ du possible pour nos clients. Il n'empêche, que nous avons travaillé à optimiser les autres solutions existantes offertes par nos différents fonds communs de placement proposés par notre filiale Upline Capital Management, et nous avons cherché à innover en développant d'autres alternatives. Je pense notamment, au fonds à capital et à rendement garanti, et au produit d'épargne Evolution, lancé en 2012. Nous avons également, intéressé nos clients « privés » à investir dans le développement des Banques Populaires Régionales.
C. Dans le contexte marqué par la crise européenne et les difficultés de reprises des marchés financiers, quels peuvent être les besoins de votre clientèle Private Banking ?
M.E.J. Notre portefeuille est majoritairement à profil « prudent » pour ses investissements, recherchant la qualité de service et un cadre de discrétion et de confidentialité absolu. C'est pour cette raison que le Private Banker/Conseiller Patrimonial reste l'interlocuteur privilégié du client pour toute information, action ou conseil. En termes de services financiers, les clients patrimoniaux ont globalement des besoins communs. Ils cherchent à valoriser leur patrimoine, à en optimiser la gestion, et à l'approche de l'âge de la retraite, à en préparer convenablement la transmission. Il n'en demeure pas moins, que chaque client est unique, et a ses exigences spécifiques. Il les exprime généralement en fonction des buts qu'il vise à atteindre, et souvent de manière très personnelle, avec toutes les nuances de son tempérament. Il attend que nos « Private Bankers » saisissent ces nuances, le conseillent judicieusement, et lui proposent les solutions les plus adaptées à sa situation patrimoniale, les plus en adéquation avec son profil d'investisseur. A la Banque Populaire, nous proposons à nos clients, différents modes de gestion qui vont du simple conseil à la délégation de gestion. Retenons pour l'essentiel, que le dénominateur commun de nos clients « privés », demeure la recherche de conseils avisés, un service de qualité irréprochable et une confidentialité à toute épreuve.
C. Mais cela ne doit pas faciliter votre travail que de savoir que les clients sont de plus en plus exigeants, alors que les marchés n'offrent pas suffisamment de rendements... Qu'est-ce qui peut faire la force du private banking ?
M.E.J. En fait, nous basons notre approche sur l'adéquation des réponses aux problématiques de nos clients. Par cette démarche, nous plaçons nos interlocuteurs au centre de la solution qu'il faudra proposer selon leurs exigences. Pour cela, nous avons mis en place des offres dédiées avec des tarifications étudiées et procédons également à une démarche méthodique de gestion de patrimoine qui se décline en trois phases indissociables. Avant tout, nous nous attelons à comprendre la situation du client. Cela ne peut se faire qu'à travers un entretien approfondi, dont l'objectif est de dresser son diagnostic patrimonial et de cerner ses besoins et ceux de sa famille. Ensuite, nous proposons, en fonction de la situation du client, des capitaux qu'il souhaite investir et de son expérience des marchés financiers, le mode de gestion qui correspond le mieux au profil d'investissement de chaque client. Enfin, il convient, dans une troisième étape, d'accompagner le client et assurer le suivi de ses opérations jusqu'à leur bon dénouement.
Nous réalisons cette démarche en nous appuyant sur l'ensemble des lignes métiers de la banque. En effet, nous faisons appel aux experts-métiers de nos filiales d'Upline Group relativement aux métiers de la gestion d'actifs, de la bourse, du corporate finance et du private equity. Aussi, nous développons avec Chaabi Courtage, filiale spécialisée en produits d'assurance, des solutions spécifiques à cette clientèle.
C. Le private banking de la Banque populaire a initié une série de rencontres sous la marque « Les cercles patrimoniaux ». Quelle en est la portée ?
M.E.J. Les «Cercles Patrimoniaux» du Private Banking Banque Populaire, sont des rencontres que nous organisons régulièrement pour débattre et éclairer sur une thématique qui intéresse de près nos clients « privés ». En 2012, pour leurs premières éditions, les Cercles Patrimoniaux tenus à Casablanca et à Rabat, ont porté sur « la transmission des entreprises familiales ». Ils ont eu un impact très positif. Cette année, nous avons réitéré le 7 mars dernier, en traitant une thématique d'actualité « L'impact de la Loi de Finances 2013 sur le Patrimoine Personnel ». A travers la tenue de ces rencontres de qualité, le Private Banking – Banque Populaire confirme son ambition d'accompagner dans la durée, sa clientèle patrimoniale dans la réalisation de ses objectifs.
C. La dernière rencontre s'est penchée sur l'impact des changements introduits par la loi de Finance 2013 sur le patrimoine des personnes physiques, mais également le résultat des entreprises. A votre avis, la fiscalité marocaine ne risque-t-elle pas de faire fuir les capitaux ?
M.E.J. Le Maroc, contrairement à certains pays Européens, ne souffre pas d'un régime fiscal strict envers la tranche des clients les plus aisés. En effet, il n'existe point d'impôt sur la fortune ni de taxes sur la succession.
Notre rôle en tant que conseiller est d'accompagner nos clients pour réaliser des optimisations fiscales et financières. C'est là qu'intervient l'Ingénieur Patrimonial du Private Banking : il accompagne le Private Banker pour proposer des scénarii adaptés aux objectifs définis avec le client, notamment en matière de valorisation, optimisation, transmission de patrimoine professionnel et personnel.
C. La Banque populaire était connue pour être la banque des PME et des MRE, cependant on la voit de plus en plus aller vers des métiers très pointus et une clientèle au patrimoine important. Pourquoi ce virage ?
M.E.J. Ce qu'il faut savoir, c'est que notre Banque n'a pas attendu l'avènement de la banque privée pour la mise en place de Gestion privilégiée de cette catégorie de clientèle. En effet, nos conseillers patrimoniaux sont issus de notre filière front office commerciale, connaissent cette clientèle et maîtrisent les différents aspects des métiers de la Banque, à savoir l'Entreprise, le corporate et la gestion de relation clientèle. C'est donc à travers une évolution naturelle que d'une part nos Conseillers ont été sélectionnés et d'autre part, nos clients ont été pris en charge sous l'égide du private banking avec une Gestion globale du patrimoine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.