La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) poursuit ses efforts visant la fluidification du trafic autoroutier sur tout le territoire national. C'est dans ce sens que ADM vient de déployer une nouvelle génération de gares de péage, dotée d'un nouveau système de péage au niveau de l'autoroute Casablanca – Berrechid. Selon le top management, l'objectif principal de ce projet est d'offrir une expérience de voyage plus fluide et sécurisée aux usagers des axes autoroutiers reliant Casablanca, Marrakech, Agadir et Béni Mellal, de sorte à ce que le voyage entre la ville de départ et la ville destination se fasse désormais sans arrêt. C'est également un projet qui s'inscrit dans le cadre de la refonte du système de péage entre Casablanca et Berrechid en passant au système de péage fermé au lieu du système de péage ouvert actuel. Soulignons d'ailleurs que l'autoroute Casablanca- Berrechid constitue le premier tronçon de l'autoroute Casablanca – Agadir, et Casablanca – Béni Mellal, et constitue donc un point de transit pour tout le flux nord-sud du Maroc. Ce tronçon relie également la capitale économique à l'aéroport international Mohammed V. Lire aussi| Bank Al-Maghrib et IFC joignent leurs efforts pour améliorer l'accès des femmes entrepreneures au financement « ADM a achevé aujourd'hui deux nouvelles gares de péage nouvelle génération. La première se situe au niveau de l'échangeur Berrechid-Nord et la seconde au niveau de Berrechid-Sud. L'objectif est de réduire, pour les usagers venant du Sud (Agadir) et également ceux venant de Beni Mellal, le nombre d'arrêts. Avec les nouvelles gares, il y aura un seul arrêt pour ceux venant du Sud, Agadir, Marrakech... et de Béni Mellal, jusqu'à la gare de péage de Bouskoura », précise Omar Sikkal, Directeur général de ADM Projet, filiale de la Société nationale des autoroutes du Maroc, en charge du projet. « Ces deux projets ont été réalisés avec un montant global de l'ordre de 40 millions de DH. La réalisation a été faite dans un délai record de cinq mois en pleine période de crise sanitaire, tout en réduisant au maximum la gêne sur la circulation, et ce, malgré un trafic atteignant les 70.000 véhicules / jour en moyenne. Je précise aussi que ces deux projets ont été réalisés avec des entreprises marocaines, avec des compétences marocaines à 100%. En ce qui concerne l'état d'avancement, les deux projets sont déjà achevés à 100%. L'état d'avancement du lot numéro 4, qui commence à partir de Bouskoura vers Berrechid, portant sur le triplement de la voie, nous sommes à 75% de réalisation, ce qui nous met en avance par rapport aux prévisions initiales. Et nous comptons encore gagner du temps sur la réalisation du reste », poursuit le Dg. Lire aussi| CGEM : le label RSE attribué à deux nouvelles sociétés Notons que le projet a permis la création et le maintien pendant la période de crise sanitaire de 110 postes d'emploi. ADM fait de même remarquer que ce chantier de réaménagement des systèmes de péage combiné au mode de paiement automatique permettra à terme d'optimiser les conditions de voyage. « Il est donc recommandé aux usagers de rejoindre le 1 Million d'utilisateurs qui ont opté pour le Pass Jawaz comme mode de paiement pour éviter les désagréments de la monnaie ou encore la perte du ticket et les problèmes qui en découlent. Le Pass Jawaz permet de passer ainsi sans arrêt, sans contact, sans surcoût par rapport au mode de paiement en espèce avec une multitude de points de vente et de canaux de recharge physiques et digitaux », souligne ADM. Au sujet du projet d'élargissement à 2×3 voies de l'autoroute Casablanca – Berrechid, il est à noter que le budget global est estimé à 1,7 milliards de DH. « Après l'achèvement de la première phase de ce projet qui a démarré en 2016, ayant mobilisé un budget d'environ 400 millions de dirhams, financé par Autoroutes du Maroc et réalisé intégralement par des entreprises marocaines du BTP, les travaux de la deuxième phase de ce grand projet ont été lancés en janvier 2020 », explique Omar Sikkal, ajoutant que cette seconde phase du projet concerne des sections autoroutières à fort trafic desservant des infrastructures vitales et nécessitant le maintien de la circulation dans les deux sens de circulation. Notons que le premier lot, cofinancé entre ADM et un bailleur de fonds étranger, est en cours d'attribution et la réalisation du second lot, totalement financée par les fonds propres d'ADM, a été confiée à une grande entreprise marocaine de travaux publics. On apprend d'ailleurs qu'au 12 octobre 2020, l'avancement des travaux de ce deuxième lot a atteint 68%, en avance de 94% par rapport à la planification initiale. Par ailleurs, le top management précise que pendant la période d'état d'urgence sanitaire, ADM a immédiatement procédé à la revue de l'organisation du projet, avec l'objectif d'assurer la sécurité de l'ensemble des intervenants, et faire face à la chute des cadences d'exécution par le manque de main d'œuvre et les difficultés d'approvisionner le chantier en matières premières. « ADM a priorisé dans se sens les travaux au niveau des sites présentant un fort trafic en temps normal et les travaux ayant plus d'impact sur la fluidité de la circulation. La société a également activé rapidement les paiements des prestataires intervenant au niveau de ce chantier. Grâceà cette approche réussie et avec l'engagement des différents intervenants, l'entreprise chargée de la réalisation des travaux poursuit actuellement ses activités avec des rendements acceptables et dans le total respect des recommandations des autorités sanitaires du pays », conclut le top management.