L'Economiste s'intéresse dans son édition du mardi 17 décembre aux craintes des entreprises par rapport à la pénurie de talents. Pénurie de compétences et concurrence autour des mêmes profils. Ce sont là les plus grandes menaces aux yeux des entreprises pour les 5 prochaines années. Encore plus que l'économie informelle, les difficultés de trésorerie et l'incertitude de la conjoncture économique, selon la dernière enquête du cabinet IBB Management. 86% des entreprises craignent même des reports ou annulations de projets en raison de la difficulté à recruter, rapporte le journal. La plus grande bataille qu'elles auront à mener à l'avenir est donc celle de leur capital humain. Les secteurs des IT et du BTP/Immobilier sont les plus touchés. La Fédération des Technologies de l'Information, de la Communication et de l'Offshoring (APEBI) avait déclaré que, sur la période 2010-2015, quelque 5.000 postes étaient restés non pourvus chaque année, faute de compétences, avec des pertes annuelles d'environ 1 milliard de DH, rappelle le quotidien. L'Economiste précise que les entreprises opérant dans ces secteurs indiquent que 100% de leurs projets risquent d'être retardés, reportés, voire annulés par manque de compétences dans le domaine.