Le Royaume muscle son arsenal. Figurant, en effet, sur la liste grise des paradis fiscaux de l'UE, le Maroc est prié de prendre des mesures clés afin de voir son nom disparaître de cette liste. Dans sa publication du jour, L'Economiste rapporte que le Maroc a été prié par l'UE de prendre des mesures supplémentaires s'il veut sortir de sa liste grise des paradis fiscaux. Dans ce sens, le Royaume a introduit dans le Projet de loi de Finances 2020 plusieurs mesures clés telles que la requalification des 12 zones franches, le démantèlement des avantages fiscaux accordés aux exportateurs, les amendes pour refus de communication des informations concernant certains clients… Lire aussi : Professions libérales : le prix de l'amnistie Selon le quotidien, toutes ces dispositions s'inscrivent dans les efforts demandés par l'UE au Maroc. Force est de souligner également que la signature en juin 2019 de la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales en vue de lutter contre la fraude est de nature à renforcer les arguments du Royaume.