Taoufik Bouachrine a fait l'objet d'une opération de fouille qui est une mesure qui s'applique à l'ensemble des prisonniers, selon la DGAPR. En réponse aux "déclarations fallacieuses" faites aux médias par un des avocats de Taoufik Bouachrine, la direction de la prison locale Ain Borja à Casablanca a affirmé dans un communiqué de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) parvenu à « Barlamane« , que l'opération de fouille dont a fait l'objet le directeur de Akhbar Al-Yaoum est « une mesure qui s'applique à l'ensemble des prisonniers avant n'importe quels activité ou déplacement ». Le fait de ne pas procéder à cette fouille constitue une violation par les fonctionnaires de leur devoir professionnel, qui sont tenus à observer les dispositions légales en vigueur, de manière à préserver la dignité des prisonniers, ajoute le communiqué. La direction de la prison a affirmé que les allégations de Bouachrine, selon lesquelles la direction de l'établissement ne lui a pas permis de signer certains documents, sont des propos dénués de tout fondement. En effet, précise la même source, les contrôles de rigueur ont permis la découverte de deux documents ne figurant pas sur la liste des pièces dont la signature a été autorisée par le parquet, ce qui a impliqué leur retrait. Le communiqué souligne que le directeur de Akhbar Al-Yaoum, qui se trouvent actuellement dans sa cellule, a bénéficié, dès sa mise en détention, d'une prise en charge médicale, notamment des examens médicaux, des analyses et des médicaments prescrits, et qu'il n'a formulé aucune plainte sur ce sujet. "Les allégations véhiculées par certains avocats du détenu concerné, ne dissuaderont aucunement la direction de l'établissement d'appliquer la loi à l'encontre de l'ensemble des prisonniers sans distinction aucune", ajoute la direction.