L'ONG Amnesty International a critiqué, mercredi , la situation de la liberté de la presse en Algérie et les restrictions qui frappent certains médias et journalistes. À la veille de la journée nationale de la presse, célébrée et instituée depuis deux ans en Algérie, l'ONG dénonce la fermeture récente de la chaîne privée El Watan TV. Elle demande aux autorités algériennes d'autoriser sa « diffusion de nouveau » et de lever les « restrictions abusives » qu'elles imposent aux professionnels de l'information. Le directeur d'El Watan TV a été convoqué par le ministre de la Communication six jours avant la descente policière, et une plainte a été déposée contre la chaîne pour « diffusion illégale » et « contenus subversifs portant atteinte aux symboles de l'Etat ». Or, la demande d'autorisation d'El Watan TV remonte au 1er juin 2015, et n'a eu aucune réponse à ce jour, rappelle Amnesty. Par ailleurs, concernant les chaines privées, Amnesty rappelle que « les lois adoptées depuis lors par le gouvernement algérien, n'ont ouvert qu'un espace étroit pour le fonctionnement des chaînes privées, qui sont dès lors constamment sous la menace de la censure », ajoute l'ONG, citée par le site algérien TSA.