Les géants internet américains Google et Facebook ont pris des mesures, mardi 15 novembre, pour couper les revenus publicitaires des faux sites d'informations en ligne. Pour cause? Les géants du Web sont épinglés pour leur rôle supposé dans l'élection de Donald Trump et leur influence générale sur l'opinion publique lors de la présidentielle américaine. « Nous allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères », a indiqué Google dans un communiqué. « A l'avenir nous allons restreindre les publicités sur les pages qui dénaturent ou masquent les informations sur l'éditeur, ses contenus ou le but premier du propriétaire du site », ajoute le groupe. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg va quant à lui mettre en place une politique identique. « Nous n'intégrons pas ou ne montrons pas de publicités dans des applications ou des sites dont le contenu est illégal, trompeur ou mensonger, ce qui inclut les fausses informations », a souligné Facebook dans un communiqué. « C'était jusqu'à présent sous-entendu, mais nous avons mis à jour notre politique pour clairement exprimer que cela concerne les fausses nouvelles. » Pour rappel: La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, le 8 novembre, a déclenché un débat sur la quantité et l'influence des informations fantaisistes circulant en ligne. Certaines affirmaient par exemple qu'Hillary Clinton appelait « à la guerre civile si Trump était élu » ou que le pape François « soutenait Donald Trump ». Lundi encore, les internautes cherchant les résultats du scrutin sur Google tombaient sur une fausse information d'un blog baptisé 70News selon laquelle Donald Trump avait remporté le vote populaire en plus de sa victoire chez les grands électeurs. Or, il a effectivement gagné chez ces derniers, mais Hillary Clinton a recueilli davantage de suffrages populaires.