Le ministre des transports et de la logistique, Abdessamad Kayouh, a dévoilé les grandes lignes d'un ambitieux programme de modernisation des infrastructures de transport en vue de la Coupe du monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l'Espagne et le Portugal. Parmi les objectifs prioritaires annoncés, figure la réduction du temps de trajet entre les aéroports et les stades à un maximum de vingt minutes, grâce à la mise en service de trains de nouvelle génération. Dans une déclaration à la chaîne qatarie beIN Sports, le ministre a précisé que ce projet repose sur des investissements massifs dans le réseau ferroviaire national. Les nouvelles lignes à grande vitesse permettront, par exemple, de relier Tanger à Marrakech en deux heures et quarante-cinq minutes, contre sept heures actuellement. Une performance rendue possible par l'intégration des dernières technologies dans le matériel roulant et l'aménagement des voies ferrées. Une nouvelle ligne ferroviaire est également prévue pour connecter Kénitra à Marrakech via Rabat, le grand stade de Benslimane ainsi qu'une gare spécialement conçue à proximité de l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce dernier fera l'objet de travaux d'envergure visant à moderniser ses installations et à optimiser son rôle en tant que principal hub aérien du pays. Outre ces infrastructures, le Maroc mise sur une parfaite coordination entre les différents modes de transport afin d'assurer une fluidité maximale pour les supporters, les équipes et les délégations officielles. Des liaisons express entre les principaux pôles touristiques et les sites de compétition seront opérationnelles, renforçant ainsi la capacité du pays à répondre aux exigences logistiques d'un événement de cette envergure. Cette annonce intervient dans la foulée de la décision historique de la FIFA, officialisée lors de sa réunion extraordinaire mercredi dernier, d'attribuer l'organisation du Mondial 2030 au trio formé par le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Ce choix, soutenu par une large unanimité des membres de la Fédération internationale, marque une reconnaissance internationale des capacités du Maroc à relever un tel défi organisationnel.