en vue de renforcer sa présence sur le marché africain, a appris Barlamane.com de ses sources. Le président de l'organisme, Davron Vakhabov, a mené la semaine dernière une série de rencontres à Casablanca, notamment avec la direction de l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (AMITH) et avec des représentants de l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Les discussions ont débouché sur des accords pour renforcer la coopération dans les domaines du textile, de la maroquinerie et de la chaussure ainsi que dans le secteur de la construction et celui des technologies de l'information. Les deux parties ont également convenu de l'organisation, avant la fin de l'année 2024, d'une mission d'affaires de chefs d'entreprises marocains en Ouzbékistan. Coopération bénéfique L'Ouzbékistan est un important producteur de coton, matière première essentielle pour l'industrie textile. Le Maroc, quant à lui, possède une expertise dans la fabrication de produits finis, notamment dans le domaine de l'habillement et de la confection. «Le partenariat dans ce domaine pourrait donc être bénéfique pour les deux pays afin de favoriser l'intégration verticale des chaînes de valeur textiles bilatérales», selon une source proche du dossier, ajoutant que l'Ouzbékistan veut, dans le cadre de cette coopération, «tirer parti de l'expertise marocaine dans les projets d'infrastructure complexes, en particulier dans les domaines de l'habitat, des routes et des infrastructures touristiques.» Pour l'Ouzbékistan, l'accord avec le Maroc constitue «une ouverture vers le marché africain, un continent en pleine croissance économique» et vers Rabat, «bien intégré dans les circuits économiques internationaux notamment grâce à ses accords de libre-échange avec plusieurs régions, dont l'Union européenne et les Etats-Unis», a-t-on mentionné. «Cette coopération constitue un levier supplémentaire dans la diplomatie économique marocaine qui cherché à diversifier ses relations commerciales au cours des dernières années et à stimuler une politique proactive d'attraction des investissements directs étrangers (IDE)», selon des interlocuteurs marocains qui se sont confiés à Barlamane.com.