Hicham Jerando, instigateur de désinformation basé au Canada et condamné début 2024 par la cour municipale de Montréal pour ses activités criminelles, est de nouveau sous les feux de la rampe. La chaîne publique algérienne Canal Algérie a récemment diffusé plusieurs de ses vidéos, notamment une remontant à 2023 intitulée «La monarchie au Maroc entre pouvoir et commerce», dans laquelle Jerando s'attaque ouvertement à l'institution monarchique. Cet incident, loin d'être isolé, s'inscrit dans une longue série de provocations rémunérées dirigées contre le Maroc. Bien qu'il ait publiquement nié, quelques mois auparavant, avoir attaqué la monarchie marocaine, les faits démentent clairement les affirmations de Hicham Jerando. Ses contenus repris par une chaîne proche du régime militaire ne font qu'accroître les soupçons quant à ses liens avec les services de renseignement algériens, des liens qui, selon certaines sources, se sont progressivement renforcés au fil du temps. Selon des lanceurs d'alerte, Hicham Jerando entretient une relation étroite avec l'ambassadeur d'Algérie au Canada, Nourreddine Baghdad Daidj, à travers des échanges réguliers. Cette proximité a pris de l'ampleur à mesure que Jerando s'enfonçait dans des difficultés financières graves, un point crucial pour comprendre ses motivations. Ses attaques répétées contre le Maroc seraient ainsi déterminées par ces contraintes économiques considérables et amplifiées par les réseaux de désinformation algériens. Par ailleurs, les prétendues «investigations» de Jerando s'appuient sur une équipe de enquêteurs fictifs basée à Montréal, composée de figures aux antécédents douteux, parmi lesquelles des mafieux de plusieurs nationalités opérant dans des cercles criminels. Cette association avec des individus aux intentions peu scrupuleuses confirme les informations de Barlamane.com sur la nature dangereuse de son entourage et conforte l'idée que Jerando n'est qu'un pion dans un vaste réseau de propagande orchestrée. Récemment, Jerando a été rattrapé par ses attaques contre des personnalités marocaines et a été condamné par la cour supérieure du Québec pour avoir enfreint une ordonnance de justice lui sommant de retirer des contenus diffamatoires publiés sur les réseaux sociaux, touchant notamment l'avocat marocain Adil Saïd Lamtiri. Plusieurs sources ont révélé qu'il a nourri des connexions avec des représentants algériens au Canada qui se sont rendus plusieurs fois à la rue Chabanel, où il travaille. Fait assez révélateur, Jerando, malgré son lourd passif; faisait partie jusqu'à quelques mois de l'instance dirigeante de la société District Central, où il siégeait au côté de la maire de l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, Emilie Thuillier. Ce n'est qu'après les ennuis judiciaires de Jerando que l'établissement a «soumis son dossier au comité gouvernance pour étude et recommandation.» En conséquence, Jerando a été contraint de ne pas briguer un nouveau mandat et son rôle d'administrateur a cessé fin mars.