Le Maroc a été le seul pays africain et arabe à avoir signé, aux côtés d'une vingtaine de pays, la «Déclaration de Saint Domingue» sur le Venezuela, qui exige le respect par le régime vénézuélien des résultats des élections présidentielles du 28 juillet. En Argentine, sous le titre « Le Maroc rejoint les démocraties qui dénoncent la fraude et la répression contre le peuple vénézuélien», le site «NacionWeb» écrit que cette Déclaration avait été signée en marge de la cérémonie officielle d'investiture pour un deuxième mandat du président dominicain Luis Abinader, soulignant que «le Maroc est le seul pays africain à signer cette déclaration et il marque ainsi la cohérence de la politique internationale du Royaume ». « Corrientes de Tarde », un autre site d'information argentin rappelle, pour sa part, qu'en janvier 2020 «le Maroc avait déjà exprimé son soutien à Juan Guaidó, légitimement réélu président de l'Assemblée nationale, réaffirmant que le Royaume soutient les véritables aspirations du peuple vénézuélien ». Au Pérou, le quotidien « La Razon » relève que « le Maroc figure comme le seul pays africain parmi les nombreux signataires de la déclaration sur la crise au Venezuela », ajoutant que « dans un contexte marqué par des tensions et des défis mondiaux, le Royaume a réaffirmé son attachement aux principes démocratiques et aux droits de l'Homme en signant, en République Dominicaine, la Déclaration conjointe sur la situation au Venezuela». L'Agence de presse péruvienne « Agencia Andina » fait observer que «depuis le début de la crise au Venezuela il y a plus de 5 ans, la position du Maroc a été cohérente et ferme, soutenant invariablement les forces démocratiques » dans ce pays. Le site de la Fédération des journalistes péruviens (FPP) écrit que «le Royaume a été un fervent défenseur des aspirations légitimes du peuple vénézuélien à l'établissement d'un Etat véritablement démocratique», rappelant que le Maroc avait été « le premier pays africain à recevoir officiellement l'envoyé spécial de Guaidó, José Ignacio Guédez, en juillet 2019». Pour « FPP », la position du Maroc concernant la crise vénézuélienne «s'aligne sur celle de la plupart des pays sud-américains et européens et elle est conforme aux lignes directrices des Nations Unies, qui ont ouvertement remis en question la légitimité de la réélection » du chef de ce régime, Nicolas Maduro. La radio péruvienne "San Martin" a abondé dans le même sens, écrivant sur son site que « le Maroc a réaffirmé son attachement aux principes démocratiques et aux droits de l'Homme en signant, en République Dominicaine, la déclaration conjointe sur la situation au Venezuela. Au Chili, le site « El Periodista" fait observer que «le Maroc est devenu le seul pays africain et arabe, parmi les signataires en République Dominicaine, de la déclaration sur la crise au Venezuela, réaffirmant son attachement aux principes démocratiques et aux droits de l'Homme» . Au Panama, le site d'information «En secundos" souligne lui aussi que « le Royaume du Maroc fait partie du groupe des pays qui ont appelé au retour de la sagesse, de la sérénité, du respect de la démocratie et des droits de l'Homme au Venezuela ». Au Salvador, « El Diario del Salvador » note quant à lui qu'avec « la signature de cette déclaration, le Maroc devient le premier pays africain à soutenir cette initiative internationale, menée par les Etats-Unis et soutenue par une vingtaine de nations dans le monde ». « Ce soutien, poursuit la même source, réaffirme l'attachement du Maroc aux principes de démocratie en vigueur depuis le début de la crise au Venezuela il y a plus de cinq ans ». Dans la « Déclaration de Saint Domingue », les signataires appellent les acteurs sociaux et politiques au Venezuela à « un maximum de retenue », insistant sur le respect des principes démocratiques, des droits humains et des libertés de tous les Vénézuéliens, principalement le droit de manifester pacifiquement et d'exercer la liberté d'expression. De même, ils ont lancé un « appel urgent » aux autorités vénézuéliennes pour qu'elles mettent fin à la violence et libèrent toutes les personnes détenues, y compris les représentants de l'opposition. Les signataires demandent que soit autorisé le « retour urgent au Venezuela du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme », afin de « garantir des conditions adéquates pour qu'il puisse remplir pleinement son mandat ».