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Nabil Benabdellah, à travers le bureau politique de son parti, se défend d'avoir impliqué l'institution royale dans les luttes partisanes à la veille du scrutin législatif
Le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benbdellah s'est défendu, à travers son bureau politique, d'avoir impliqué l'institution royale dans les luttes partisanes en prévision du scrutin législatif du 7 octobre prochain et ce, en parlant de « tahakoum » (autoritarisme) et d'avoir fait allusion à un des conseillers du roi. Le PPS qui réagissait ainsi au communiqué du cabinet royal critiquant son dirigeant pour ses propos exprimés dans une déclaration à l'hebdomadaire « Al Ayyam », affirme que ce qui a été dit s'inscrit dans le cadre « des luttes partisanes pures et qu'il n'était nullement dans l'intention du PPS d'impliquer l'institution royale de quelque manière que ce soit ». Dans son communiqué publié mardi dans la soirée, le Cabinet royal a qualifié d' « outil de diversion politique en période électorale » la déclaration de Benabdellah dans laquelle il avait indiqué que « sa formation politique n'a pas de problème avec le parti Authenticité et Modernité (PAM) mais avec la personne qui se trouve derrière ce parti, en précisant que la personne sous entendue est « le fondateur de ce parti qui incarne l'autoritarisme », allusion faite à Fouad Al El-Himma. Le bureau politique du PPS souligne qu'après examen du communiqué du cabinet royal, » a réaffirme à l'unanimité de ses membres, et dans un esprit de responsabilité et de clarté et avec force » que le parti oeuvre pour « la défense de l'indépendance de la nation et son intégrité territoriale, et pour l'édification d'un Etat démocratique et d'égalité sociale dans le strict respect des constantes de la nation et des institution consacrées par la Constitution et à leur tête, l'institution royale à laquelle nous vouons un grand respect et une fidélité totale car constituant le symbole de l'unité de la nation et le garant de la pérennité de l'Etat (…).