Interrogé sur les accusations de brutalité policière en France, un porte-parole de la Maison Blanche a affirmé jeudi que l'exécutif américain « soutenait le droit de manifester pacifiquement là-bas. « Tout cela commence seulement à être connu », a-t-il dit, en réponse à une question sur les critiques exprimées par certaines organisations telles que le Conseil de l'Europe. « Les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d'autres actes répréhensibles commis par d'autres personnes au cours d'une manifestation ne sauraient justifier l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat », avait récemment affirmé la Commissaire aux droits de l'Homme de cette organisation, Dunja Mijatovic. La question de la réponse des forces de l'ordre s'est également posée suite à des violences survenues le week-end dernier lors d'une mobilisation dans l'ouest de la France contre des systèmes de retenue d'eau controversés. Emmanuel Macron a estimé jeudi que les milliers de manifestants étaient « simplement venus pour faire la guerre ». « Chez certains, une forme d'habitude de la violence s'installe, il faut la combattre avec beaucoup de fermeté », a-t-il dit. La Ligue des droits de l'Homme a elle dénoncé « un usage immodéré » de la force, et les organisateurs de la manifestation dans l'ouest de la France ont dénombré 200 blessés, dont une personne éborgnée et deux dans le coma.