Les travaux de la 5ème Conférence du parlement arabe et des présidents des parlements et assemblées arabes se sont ouverts, samedi 11 février au siège du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes au Caire, avec la participation du Maroc. Ce conclave devrait examiner le document préparé par le Parlement arabe sur le problème de la sécurité alimentaire intitulé «Une vision parlementaire pour le renforcement de la sécurité alimentaire arabe». Le Maroc est représenté à cet événement par une délégation conduite par le premier vice-président de la Chambre des Représentants, Mohamed Sabari, et composée du chef du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, membre du caucus parlementaire du Parlement arabe et président du Comité arabe de la sécurité alimentaire, Mohamed El Bakkoury, le chef du département des relations bilatérales et du partenariat à la Chambre des Représentants, Mohsine Mounjid, ainsi que Touria Hamam, conseillère générale à la Chambre des conseillers. S'exprimant à cette occasion, le président du Parlement arabe, Adel Al-Assoumi, a souligné que cette conférence se déroule alors que la Nation arabe est confrontée à de nombreuses crises, rappelant que les répercussions de la pandémie de la Covid-19 n'avaient pas encore disparu lorsque la crise russo-ukrainienne a éclaté, imposant des défis considérables aux économies arabes. Il a ajouté que parmi les défis qui doivent être traités de manière urgente, figure la question vitale de la sécurité alimentaire arabe qui constitue un pilier central de la sécurité nationale arabe. « Dans ce contexte, nous tenions à ce que les parlementaires arabes apportent leur contribution pour résoudre ce problème », a-t-il soutenu, notant que le document sur lequel les parlementaires devraient se pencher durant cette session revient sur les défis les plus importants auxquels sont confrontés les pays arabes en termes d'insécurité alimentaire, comme il propose certaines pistes pour résoudre ce problème. Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé que les institutions de représentation, de législation et de contrôle incarnées par les parlements arabes, représentent un pilier essentiel du système de bonne gouvernance, qui repose sur la participation des peuples au processus politique et de développement. Mettant l'accent sur la nécessité de renforcer le rôle de ces institutions, il a signalé que les difficultés économiques, la hausse des taux d'inflation, la stagnation et la cherté de la vie ont des conséquences sociales qui ont déjà été observées dans le monde entier. Aboul Gheit a appelé, dans ce contexte, à donner un intérêt particulier aux questions qui préoccupent la Nation arabe dans son ensemble et qui affectent directement la vie des citoyens arabes.