Catherine Colonna a annoncé, fin 2022, le rétablissement d'«une relation consulaire normale» avec le Maroc. Mais la visite d'Emmanuel Macron achoppe sur quelques difficultés. La ministre des affaires étrangères française, en visite au Maroc fin 2022, a annoncé, la fin de la crise des visas qui bouleversait les relations entre les deux pays. «Une décision unilatérale et souveraine [de la France]», rappelons-le, que le Maroc «respecte et ne commente pas, mais qui va dans le bon sens», malgré quelques couacs signalés. Mme Colonna, venue aussi préparer la visite d'Etat du président français, Emmanuel Macron, prévue «au premier trimestre 2023», a également souligné que la France souhaitait «être dans une relation de partenariat exemplaire avec le Maroc, un partenariat d'exception, fraternel et moderne». Elle a insisté également sur la nécessité de s'adapter aux «attentes légitimes» du Maroc, un pays en constante évolution et qui entend jouer un rôle majeur en Méditerranée et en Afrique. Si Paris dit proposer au Maroc «ce que la France a de meilleur», un sondage de Barlamane.com s'est montré réticent sur le sens de cette visite, au vu des agissements qui persistent de quelques parties françaises contre le Maroc. Pour plusieurs commentaires, «cette visite ne doit pas écarter les questions primordiales qui intéressent le Maroc et qui d'ailleurs sont compatibles avec l'évolution des relations bilatérales». D'autres estiment que Paris «ne doit pas abandonner la direction des affaires diplomatiques à ceux qui avaient combattu ou tenter de faire échouer tout rapprochement équilibré entre les deux pays», allusion, probablement, à quelques eurodéputés inféodés à des puissances antimarocaines.