Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, s'est entretenu, jeudi à Rabat, avec l'ambassadeur d'Allemagne au Maroc, Robert Dölger, pour discuter des opportunités de coopération entre le Maroc et l'Allemagne dans le domaine de l'inclusion économique. Les principaux sujets abordés lors de cette rencontre ont porté sur la mobilité professionnelle de la main-d'œuvre, l'inclusion économique des femmes, les solutions en faveur des jeunes sans emploi ni formation (NEETs), ainsi que l'entrepreneuriat et la formation professionnelle. S'exprimant dans une déclaration à la presse, M. Sekkouri a souligné que cette rencontre a permis d'examiner les moyens de partenariat, notant que les deux pays développent « une dynamique de coopération sans précédent ». Il a également fait savoir que les échanges ont porté sur les opportunités de coopération en matière d'emploi, de renforcement du travail, ainsi que sur la migration circulaire, pour permettre aux jeunes marocains de développer une expérience professionnelle. De son côté, M. Dölger, qui était accompagné de son équipe, s'est félicité de cette rencontre de travail qui ouvre la voie à « une coopération fructueuse » entre les deux pays, notamment dans les domaines de la migration, la formation professionnelle, et l'autonomisation économique des femmes. A cette occasion, les deux parties se sont engagées à développer des canaux structurés pour explorer les opportunités de la mobilité professionnelle des Marocains vers l'Allemagne, afin de répondre aux besoins du marché du travail, tout en respectant l'approche genre et garantir des conditions d'un travail décent en adéquation avec les aspirations des deux parties. Lors de cette rencontre, les dispositifs d'accompagnement structurés des candidats potentiels ont été également évoqués, en s'appuyant sur une intégration verticale incluant, en plus des compétences métiers, un renforcement de capacités en matière de langues et de culture. Dans ce sens, les deux parties ont soulevé l'importance de la formation professionnelle comme levier pour aider les jeunes et les NEETs à s'insérer économiquement, à travers la mobilité mais également sur le marché du travail national. Ils ont également discuté de la nécessité de promouvoir l'inclusion économique des femmes pour renforcer la croissance économique évoquant à cet effet l'avancement des projets de coopération en cours. Cette rencontre a été aussi l'occasion d'aborder l'accompagnement de la GIZ dans différents projets, notamment le secteur de la formation professionnelle, la formation en milieu du travail, et l'entreprenariat. Les deux parties se sont engagées à poursuivre ces discussions pour développer des initiatives concrètes. A cet effet, une visite de haut niveau sera organisée pour concrétiser les visions partagées sur le plan opérationnel. Par ailleurs, un ouvrage recueillant des témoignages de 30 femmes a été signé par les deux parties en hommage à ces femmes issues de milieux défavorisés qui ont réussi à rebondir dans le milieu professionnelle grâce à la formation dans les métiers du digital.