Le président français Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière officiellement la fin de l'opération antidjihadiste Barkhane au Sahel, un peu moins de trois mois après le retrait des soldats français du Mali. Cette annonce n'a pas été sans retombées sur le dispositif militaire français dans la région. Si quelque 3 000 militaires français sont encore déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso, Paris a préféré démolir son arsenal militaire intransportable au Mali, selon des images consultées par Barlamane.com. La force a compté jusqu'à 5 500 militaires au plus fort de son déploiement dans le Sahel. L'armée française a définitivement quitté le pays mi-août, après neuf ans, mais en décidant de priver les Maliens d'équipements militaires cruciaux pour leurs opérations. Paris compose depuis plusieurs années avec une opinion publique africaine de plus en plus hostile et au sein de laquelle l'influence de puissances rivales, Moscou en tête, se renforce via réseaux sociaux et médias officiels.