L'obligation de quitter le territoire français (OQTF), qui concerne les Algériens auxquels le gouvernement refuse un titre de séjour ou qui se trouvent en situation irrégulière, de quitter le territoire français pour regagner leur pays d'origine, est une arme utilisée par le régime algérien pour humilier la France. Le gouvernement français, incapable de concrétiser l'objectif d'exécuter les obligations de quitter le territoire français (OQTF), une semaine après le meurtre atroce d'une fillette de douze ans par une Algérienne, est sous le feu des critiques. Alors qu'il dit travailler «diplomatiquement d'arrache-pied avec tous les pays», citant «notamment l'Algérie», le gouvernement français assiste impuissant à un déferlement de violences de la part des illégaux algériens. «Dans la nuit de vendredi à samedi, une femme a été violée dans à Marseille. C'est un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) qui» est intervenu, ont indiqué, lundi 24 octobre, des sources françaises. «Selon le récit de la victime, elle aurait été agressée par un homme qui lui aurait imposé des pénétrations digitales. Il l'aurait menacée de mort pour qu'elle le laisse aller plus loin mais il a été interrompu par une patrouille de la Bac qui a entendu des cris et des appels à l'aide», a-t-on souligné «Les forces de l'ordre ont découvert une jeune femme dénudée et blessée à l'œil. À ses côtés, son agresseur tenait un préservatif à la main. Il a été interpellé. L'homme est un SDF, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et inscrit au fichier des personnes recherchées», précise Le Parisien. Selon les chiffres du ministère français de l'intérieur, l'Algérie a délivré 31 laissez-passer consulaires entre janvier et juillet 2021 pour 7 731 obligations de quitter la France (OQTF) prononcées, et 22 expulsions réalisées, soit un taux d'exécution de 0,2 %. Pour y remédier, l'ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, Xavier Driencourt, a proposé plusieurs pistes. «Il y a une gamme de moyens d'action que nous n'utilisons pas. Les principaux, pour parler net, ce sont les visas: ceux-ci sont absolument nécessaires à la société algérienne et Alger est soumis à une très forte pression interne. Fermer le robinet des visas, ou réduire fortement leur nombre, comme l'a fait le gouvernement français à l'automne 2021, a été assez efficace même si c'est évidemment douloureux pour la population algérienne», a-t-il dit lors d'un entretien au journal Le Figaro. «On pourrait aussi réduire l'accès au territoire français aux – nombreux – détenteurs de passeports diplomatiques, qui sont distribués assez largement dans certains pays (pas en Europe) et exonèrent leurs détenteurs de l'obligation de visas. Une diminution des visas étudiants est également possible. Après, il y a la question des biens acquis en France par des dirigeants algériens. Les visas et les accords de 1968 sont de fait le levier principal», a-t-il conclu.