Le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Mme Nancy Tembo, se sont engagés, mercredi à Marrakech, à hisser les relations maroco-malawites à des perspectives plus larges. "S.E. Nasser Bourita et S.E. Nancy Tembo se sont félicitées de la solidité des relations d'amitié et de solidarité mutuelle qui unissent de longue date les deux pays et leurs plus hautes autorités, et ont exprimé l'engagement des deux gouvernements à œuvrer ensemble pour hisser les relations maroco-malawites à des perspectives plus larges", indique un communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères, en marge de leur participation au Sommet des affaires USA-Afrique, qui se tient du 19 au 22 juillet dans la cité ocre. Les deux parties se sont également félicitées de "l'approfondissement, l'élargissement et le développement constants" de leur amitié et de leur coopération, et de l'annonce de l'ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc à Lilongwe ainsi que l'Ambassade de la République du Malawi à Rabat. La rencontre a été l'occasion de passer en revue tout l'éventail des relations bilatérales dans différents secteurs, relève la même source, ajoutant que les deux parties ont salué le rythme soutenu de la coopération mutuellement bénéfique entre les deux pays, et ont convenu qu'il y avait potentiel pour une collaboration plus profonde et plus large dans de nombreux domaines, tels que la sécurité, l'agriculture, les énergies renouvelables, la santé, l'éducation, la formation professionnelle, les mines, l'énergie et la coopération décentralisée. A cet égard, les deux parties ont signé une feuille de route bilatérale de coopération pour la période 2022-2024, qui marque l'ambition du Royaume du Maroc et de la République du Malawi de consolider leurs relations bilatérales, fondées sur le respect mutuel, un partenariat fort et une solidarité active, notamment dans les domaines de l'éducation et de la formation; la coopération technique; la sécurité; la promotion économique et l'investissement; et l'échange de visites officielles. Les deux parties ont également réitéré l'importance de la Commission Conjointe de Coopération en tant que mécanisme clé pour renforcer la collaboration en cours entre les deux pays et ont reconnu la nécessité de tenir ses réunions de manière régulière. Soulignant l'important potentiel économique offert par les deux pays respectifs, ils ont réaffirmé leur engagement "indéfectible" à développer leur partenariat économique mutuellement bénéfique, et à porter les échanges bilatéraux à un niveau satisfaisant. À cet égard, ils ont convenu de créer un environnement plus propice à l'investissement mutuel et d'encourager les milieux d'affaires des deux pays à explorer pleinement et à tirer parti des opportunités offertes par leurs marchés en croissance et leurs infrastructures en expansion. Au niveau multilatéral, les deux parties ont appelé au développement d'un dialogue politique conjoint de haut niveau et ont souligné l'importance d'intensifier leurs contacts dans le but d'harmoniser davantage leurs positions au sein des institutions multilatérales, telles que l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations Unies (ONU).