Le défunt traité hispano-algérien prévoyait le renforcement du dialogue politique entre les deux pays à tous les niveaux, et le développement de la coopération dans les domaines économique, financier, éducatif et de la défense. L'Espagne a dit regretter « l'annonce de la présidence » algérienne, ajoutant considérer « l'Algérie comme un pays voisin et ami et réitère sa disponibilité entière pour continuer à maintenir et à développer les relations spéciales de coopération entre les deux pays ». Ce épisode vient confirmer des mois de l'extrême obsession algérienne à l'égard du dossier du Sahara. Le 18 mars, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a effectué un revirement de taille en déclarant que le plan « d'autonomie » pour le Sahara proposé en 2007 par Rabat était « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ». Le socialiste avait ainsi placé l'Espagne aux côtés de la France, de l'Allemagne et des Etats-Unis.