Dans un communiqué, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme, déclare avoir examiné les conséquences de la flambée des prix des carburants et du stress hydrique. Le PPS a soutenu que les augmentations des prix du carburant ont conduit à la hausse vertigineuse sur les prix de la plupart des produits de consommation et des services, sur la détérioration de la situation sociale déjà affectée par les graves répercussions de la pandémie du Covid-19 et son impact négatif en particulier sur les capacités de l'entreprise nationale, notamment des PME. Le Parti du Progrès et du Socialisme enjoint une nouvelle fois, le gouvernement à intervenir de manière urgente et effective, pour réglementer les prix et protéger le pouvoir d'achat des Marocains afin d'éviter toute tension sociale éventuelle. Le communiqué fait également part de l'inquiétude que draine la situation hydrique. Le bureau politique appelle à ce propos également le gouvernement à des décisions urgentes et des mesures structurelles. Et ce, étant donné que la sécurité hydrique représente un facteur capital dans la croissance économique et la stabilité sociale. Le Parti du Progrès et du Socialisme a, à cet effet, demandé t au gouvernement la mise en place d'un plan global et précis pour faire face à la crise de l'eau qui se profile à l'horizon, dans un contexte de sécheresse et d'inégalités en matière d'accès au droit à l'eau. Sur cette base, le PPS requiert également du gouvernement la recherche de solutions innovantes dont le recours aux eaux non conventionnelles, à travers le dessalement de l'eau et la réutilisation des eaux usées après leur traitement. Cet enjeu, poursuit le communiqué du parti, nécessite également la réévaluation du coût véritable de l'agriculture tournée vers l'exportation sur la sécurité hydrique de notre pays et la reconsidération de l'adéquation des activités. Dans ce contexte, le bureau politique a examiné de nouveau les diverses difficultés auxquelles sont soumis le monde rural et le petit agriculteur et les graves dommages qu'ils subissent tant du fait de la sécheresse et des répercussions de la pandémie du Covid-19, que du fait de l'augmentation vertigineuse des prix des aliments de bétail et des autres intrants.