Le Maroc lance l'initiative MoroccoTech, la marque nationale de promotion du secteur digital marocain, portée par le ministère chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, en étroite collaboration avec la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI), et en partenariat avec l'AMDIE, l'ADD, la CGEM, l'AUSIM et le Technopark. Morocco Tech a pour ambition, d'une part, de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l'international, d'autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l'ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative, issue d'une démarche partenariale «public-privé», est la déclinaison d'un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l'écosystème digital marocain. Cet événement a été marqué par la mobilisation de plusieurs acteurs publics et privés qui ont joint leurs forces pour amorcer cette nouvelle identité de la scène technologique marocaine. D'éminentes personnalités nationales et internationales, issues du monde du numérique, économique, académique et institutionnel, ont également participé à cette manifestation. «Cette journée est une célébration du digital Made in Morocco», a mentionné Ghita Mezzour lors de son allocution. La Ministre a également mis l'accent sur la détermination du Maroc à s'ériger comme un hub digital régional, à travers la marque Morocco Tech, notamment en valorisant ses atouts de «destination tech». «Le Maroc dispose en effet d'un des viviers de talents le plus attractif de la région et une des meilleures infrastructures du continent. Le Royaume peut également reposer sur un nombre important d'entreprises innovantes qui accompagnent des clients au Maroc et dans le monde, notamment dans le domaine de l'offshoring. Il démontre ainsi sa capacité à développer un écosystème digital compétitif à l'international, grâce à ses offres adaptées et à son accompagnement sur-mesure des investisseurs, permettant d'attirer plusieurs entreprises technologiques prestigieuses à s'établir et investir au Maroc», a souligné la ministre Ghita Mezzour. Chakib Alj, orésident de la CGEM, a également ajouté que «La marque Morocco Tech sera aussi bien portée par le secteur public que par les acteurs privés dans le cadre d'une gouvernance efficace et orientée résultats. La CGEM est parfaitement consciente du rôle d'une transformation technologique réussie pour renforcer la compétitivité et l'attractivité de notre économie à l'international, mais aussi pour accélérer la création d'emplois et de valeur ajoutée, en adéquation avec le Nouveau Modèle de Développement. Nous travaillerons, avec et à travers l'APEBI, en étroite collaboration avec le Ministère de la Transition Numérique, l'AMDIE et l'AUSIM pour atteindre les objectifs fixés et positionner notre pays comme l'une des meilleures destinations de technologie et d'innovation dans le continent et au monde». La journée d'inauguration a été rythmée par de nombreuses et riches interventions. Les échanges ont porté sur des mesures fortes en faveur du développement du numérique dans notre pays : que ce soit sur le mode de gouvernance de la marque, les opportunités multiples de financement, le gisement des talents dont dispose le Royaume, ainsi que le rôle que pourrait jouer la diaspora dans le rayonnement numérique du Maroc. En parallèle des débats, de nombreuses starts-ups, PME et grandes entreprises marocaines ont exposé leurs innovations digitales. Elles ont mis en exergue le rôle essentiel de la technologie dans la transformation positive de leur activité ou de leur secteur. En fédérant l'ensemble des parties prenantes engagées dans la transformation digitale et à travers le lancement de la marque MoroccoTech, le Royaume a défini son objectif : se hisser au rang de place digitale mondiale. C'est avec cette ambition que tous les partenaires se sont réunis autour de cette nouvelle identité nationale, décidée pour renforcer le poids du numérique dans notre économie et amplifier son impact positif sur la société. En effet, seul un « mouvement » collectif peut activer les leviers nécessaires pour le rayonnement et l'attractivité numérique du Royaume.