Malgré les chantages à répétition auxquels s'adonne désespérément l'Algérie au sujet du différend régional autour du Sahara marocain, l'Organisation des Nations Unies vient d'insister, une fois de plus, sur l'importance primordiale de l'implication de toutes les parties au conflit dans le processus politique, mené sous l'égide du secrétaire général de l'ONU. C'est ce qu'a bien réaffirmé le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq lors de son briefing quotidien, mercredi à New York, lorsqu'il répondait à une question sur la dernière manoeuvre en date de l'Algérie, qui a rejeté la résolution 2602 adoptée par le Conseil de sécurité ainsi que le processus des tables rondes. "Nous croyons qu'il y a encore possibilité pour que toutes les parties et acteurs régionaux se retrouvent" dans le cadre du processus politique au sujet de la question du Sahara, a souligné le porte-parole du SG de l'ONU, relevant que le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura discutera avec "toutes les parties et tous les Etats concernés dans la région" en vue de la reprise de ce processus. N'en déplaise à l'Algérie, il y a lieu de rappeler que le Conseil de sécurité dans sa plus récente résolution sur le Sahara marocain a demandé à M. de Mistura, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, avec ses quatre participants, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le "Polisario". Encore plus, l'Algérie est considérée par le conseil de sécurité en tant que partie. C'est pourquoi il l'a enjoint dans ses dernières résolutions, dont la 2602 de vendredi dernier, à participer aux tables rondes et l'a citée à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc.