Une figure des milieux complotistes de l'ultradroite en France, Rémy Daillet, a été placée en garde à vue pour des projets de coups d'Etat et d'attentats, rapportent jeudi les médias du pays citant des sources proches du dossier. Soupçonné d'avoir organisé l'enlèvement d'une petite fille en avril dernier dans les Vosges au motif qu'elle allait être livrée à de pseudo-réseaux pédophiles liés à l'Etat, et mis en examen dans cette affaire, Rémy Daillet a été extrait de sa cellule mardi pour être placé en garde à vue, cette fois pour des « projets de coups d'Etat et d'autres actions violentes », ont précisé ces sources. Sa secrétaire, âgée de 67 ans, a été également interpellée mardi, dans l'Aude où elle réside, et placée en garde à vue, a-t-on ajouté de même source. Selon le Parisien, Rémy Daillet est soupçonné d'avoir des liens avec des membres d'un groupe néonazi récemment interpellés et soupçonnés d'avoir participé à la préparation d'une action violente contre une loge maçonnique de l'est de la France, et des actions violentes contre des centres de vaccination, des antennes 5G, des personnalités ainsi que des lieux institutionnels. Il est suspecté par les enquêteurs d'être le cerveau de ces projets d'attentats et d'actions violentes. Selon une source proche de l'enquête, le but de ces actions était de « renverser les institutions ». Douze personnes sont mises en examen dans ce dossier, d'après je journal. Depuis 2017, cinq autres enquêtes sur des projets d'attentats en lien avec l'idéologie d'ultradroite ont été ouvertes en France par le parquet antiterroriste.