Depuis aout 2020, la chasse aux généraux et généraux majors dans une campagne anti-corruption de l'ère Gaïd Salah, a permis d'en mettre une vingtaine sous les verrous. Les interpellations n'en sont pas pour autant finies bien que certains se sont enfuis à l'étranger. Selon le site d'information Terre des juifs, « le mandat de dépôt prononcé le 13 juillet par le tribunal militaire de Blida pour plusieurs chefs d'inculpation, notamment «enrichissement illicite», contre l'ancien secrétaire général du ministère de la défense Abdelhamid Ghriss vise en premier lieu le grand contrat signé par l'Algérie avec la société émiratie Adcom Systems en 2019. Il s'agirait de comprendre les circuits de financements de l'ère du chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah décédé en 2019, et plus particulièrement celui lié à ce contrat. En effet, le premier général à tomber dans cette affaire a été l'adjudant-chef à la retraite et secrétaire particulier de feu Gaïd Salah, Guermit Bounouira, extradé de Turquie en aout 2020. L' accord, estimé «à quelque 150 millions d'euros, pour la livraison de drones United 40, tropicalisés en Al Djazaïr 54, devait constituer l'avant-garde de la dronisation de l'armée algérienne », et servir lutte contre le terrorisme poursuit le media. Intelligence Online, pour sa part avait révélé dans son édition du 02/02/21 qu'ils sont quasiment obsolètes. L'on apprend également par le biais de Terre des Juifs que l'Algérie a été l'unique client d'Adcom, dirigée, alors, par Ali bin Mohamed al–Dhaheri, « qui avait un temps travaillé pour des sociétés appartenant au clan Al-Nahyan ». Il se serait reconverti dans la promotion immobilière au Maldives, bien loin des marchés de défense en Algérie.