Des éléments de l'armée nationale populaire algérienne (ANPA) ont proféré, hier mercredi vers 19h30, en usant de mégaphones, des propos injurieux et indecents à l'encontre des éléments des Forces Armées Royales (FAR) et des Forces Auxiliaires (FA), en faction à l'intervalle des postes de surveillance marocains « Siga Rguiga » et « Garet Dhane », dans la province de Jerada. Après avoir accompli leur forfait en ce début du mois sacré du ramadan, mois de piété, de prières et de pardon, les militaires algériens ont rebroussé chemin, les forces marocaines étant restées calmes et sereines et n'ont pas cédé aux provocations, a indiqué à barlamane.com une source digne de foi. Il y a quelques semaines, des militaires algériens avaient commis le même forfait dans une localité près de Mhamid El Ghizlane, à la frontière maroco-algérienne, sans soulever la moindre réaction de la partie marocaine toujours calme, sereine et vigilante. Au mois de mars dernier, des militaires algériens ont interdit aux agriculteurs originaires de Figuig l'accès à leurs terres situées à El Arja qu'ils exploitaient depuis des générations, sous prétexte que ces terres font partie du territoire algérien. À ces provocations sur le terrain, s'ajoutent les déclarations publiques haineuses et de plus en plus musclées des responsables algériens contre le Maroc, ainsi que des démarches diplomatiques et politiques à l'échelle internationale hostiles au royaume du Maroc. Après les camouflets diplomatiques successifs d'Alger et les succès du Maroc sur la question du Sahara et sur le plan économique, et sous la pression du Hirak, un mouvement de contestation du régime militaire qui a conduit l'Algérie vers l'impasse, les généraux algériens s'ingénient à créer un ennemie extérieur, en l'occurrence le voisin marocain, pour détourner l'attention du peuple algérien en proie à une crise sans précédent marquée notamment par la pénurie des produits alimentaires de base comme le lait, l'huile de table, la farine, la semoule, etc. Toutefois, des voix algériennes de plus en plus nombreuses et audibles sur les réseaux sociaux ont commencé à dénoncer la dérive des généraux, en lançant des slogans comme «le peuple marocain n'est pas mon ennemi», tout en vantant le modèle politique et économique du royaume.