com a appris de sources autorisées que les services de police de Nador, assistés de leurs homologues de la Brigade anti-gang d'Oujda, ont arrêté seize personnes pour leur implication dans une affaire de trafic international de stupéfiants et l'émigration clandestine de subsahariens. Sur la base de renseignements fournis par la DGST, les services de police de Nador ont effectué, le 9 février dernier, des descentes au centre ville de Nador et aux localités de « Zghanghen », « Selouane », « Al Aroui » et « Bouarg ». Ces descentes se sont soldées par l'arrestation de 16 personnes, dont un rabatteur comorien et un adepte Takfiri, membres de réseaux spécialisés dans la confection et la commercialisation d'embarcations pneumatiques, le trafic international de stupéfiants et l'émigration clandestine de subsahariens, par voie maritime, vers les côtes espagnoles, à partir des provinces de Nador et Driouch, soulignent les mêmes sources. Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis l'arrestation de 9 ressortissants subsahariens candidats à l'émigration clandestine (8 comoriens et 1 ivoirienne) et la saisie de 10 embarcations pneumatiques de fabrication locale, 23 motogodilles, 7 véhicules, 6 boussoles, près de 1 000 gilets de sauvetage, 39 gonfleurs, 7 jerricans, 2 machines à coudre, des lots de valves, et de bâches en plastique imperméable, 219 bouteilles d'huile à moteur (2l), des accessoires utilisés dans la fabrication des embarcations, 1 fusil artisanal rouille, 5 colis de chira (pesant 150 kg), des coutelas, 1 bombe lacrymogene, 2 plaques minéralogiques, des GSM et les sommes de 176.390 dh et 15 euros, précise-t-on. Les mêmes sources affirment que les services de police ont interpellé, au cours de cette opération, six personnes aux alentours des lieux cibles, lesquelles ont été relaxées, après un contrôle d'identité. A noter que les mis en cause ont été acheminés, sur instructions du parquet général près la Cour d'appel de Nador, aux locaux des services de police de cette ville, où ils ont été placés en garde à vue. Et ce, dans l'attente de leur présentation à la justice, alors que les candidats ont été placés au centre d'estivage de la jeunesse et des sports à Nador réservé à l'hébergement des clandestins subsahariens. * * * * * * * * * *