Le Forum du dialogue politique libyen (LPDF) a entamé, lundi à Genève, un nouveau cycle de pourparlers, autour de l'envoyée intérimaire des Nations Unies en Libye, Stephanie Williams, pour se prononcer sur un nouveau "pouvoir exécutif unifié temporaire". S'exprimant à l'ouverture des travaux, Stephanie Williams s'est félicitée de la diversité des candidatures qui "représentent les différentes composantes politiques et sociales" dans le pays, relevant que "l'enthousiasme que suscite cette opération est un bon signe". "Bien que l'opération du choix du pouvoir exécutif ne soit pas une élection au sens classique, cet esprit de concurrence est une bonne chose pour l'expérience démocratique", a-t-elle poursuivi. Cette nouvelle session de pourparlers s'inscrivent dans la continuité des progrès réalisés dans les autres plateformes de dialogue politique et militaire parrainées par les Nations unies au Maroc, en Tunisie, en Allemagne, en Egypte, en Suisse, en Libye. "Vous devez êtres fiers que vous et vos collègues engagés dans les autres pistes politiques inter-libyennes, avez bâti un processus purement libyen, avec la pleine appropriation libyenne", a souligné l'envoyée intérimaire des Nations Unies. "La MANUL ( mission d'appui des Nations unies en Libye, NDLR) convoque le Forum de dialogue politique libyen en Suisse du 1er au 5 février pour le processus de vote du nouvel exécutif unifié temporaire", a précisé la mission onusienne dans un communiqué. Au cours de cette réunion, "la mission invitera tous les candidats à une session interactive avec les membres du LPDF pour exposer leur vision de la mise en œuvre de la feuille de route convenue par le forum, et répondre aux questions posées", précise le communiqué. "Le forum devrait se prononcer sur les candidats au conseil présidentiel composé de trois membres et sur le premier ministre", selon l'ONU. "Ce nouveau pouvoir exécutif unifié est une autorité temporaire, qui se verra confier la direction de la Libye jusqu'à la tenue des élections le 24 décembre 2021 et la réunification des institutions de l'État", poursuit la même source.