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Discret et retranché dans sa demeure floridienne, Donald Trump reste très influent
Publié dans Barlamane le 27 - 01 - 2021

Donald Trump dans la limousine présidentielle dans les rues de West Palm Beach, en Floride, en route pour sa résidence au club de golf Mar-a-Lago Fla, le 20 janvier 2021.
Depuis sa luxueuse résidence en Floride, l'ex-président Donald Trump continue d'exercer une forte influence sur le parti républicain, soutenant ses alliés dans leurs visées électorales tout en tentant d'étouffer, au Sénat, toute volonté de le condamner dans son procès en destitution.
L'une de ses fidèles au Congrès, la nouvelle élue ultra-trumpiste Marjorie Taylor Greene, avait lancé un «avertissement» clair à ses collègues, au jour de son départ de la Maison-Blanche.
«La vaste majorité des électeurs, bénévoles et donateurs républicains ne sont plus loyaux au parti républicain et à ses candidats juste parce qu'ils ont un "R" à côté de leur nom. Leur loyauté revient désormais à Donald J. Trump», a-t-elle tweeté le 20 janvier.
Même privé de son compte Twitter et des projecteurs braqués sur la Maison-Blanche, le milliardaire domine encore l'actualité américaine, avec l'ouverture formelle, lundi soir, de son procès historique en destitution. Et il occupe les esprits des sénateurs républicains qui seront chargés de le juger en février.
Tout le weekend, l'entourage de Donald Trump a bruissé d'avertissements et contre-avertissements, tous convergeant vers un point : le magnat de l'immobilier, vainqueur choc de la présidentielle de 2016, qui a promis de revenir, «d'une façon ou d'une autre», compte bien maintenir son influence.
Il aurait fait circuler l'idée de créer une nouvelle formation, le «parti patriote», selon le Washington Post. Une «menace» sur les sénateurs conservateurs, inquiets de voir leurs électeurs le rejoindre dans ce cas.
Mais il aurait aussi fait dire qu'il ne comptait pas créer de nouveau parti pour au contraire imprimer profondément son influence sur le Grand Old Party, selon Politico. Une façon aussi de signaler à ceux qui voudraient le condamner qu'il encouragerait des opposants à se présenter contre eux lors de leurs prochaines primaires.
Sénateurs et jurés
Les 100 sénateurs américains prêteront serment mardi après-midi pour le procès doublement historique, qui démarrera en plein le 9 février.
Le tempétueux New-Yorkais est accusé d'avoir incité l'assaut meurtrier de certains de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier, lorsque le Congrès votait pour certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Donald Trump est le premier président des États-Unis à tomber deux fois sous le coup d'un «impeachment», et sera également le premier à être jugé après avoir quitté la Maison-Blanche.
Les démocrates contrôlent désormais le Sénat d'une très infime majorité, et auront besoin de 17 voix républicaines pour le condamner. Un nombre qui semble aujourd'hui très difficile à atteindre, comme l'a admis Joe Biden lui-même lundi soir sur CNN.
Même si les violences ont provoqué un profond malaise chez les républicains, très rares sont ceux qui justifient publiquement un tel procès.
Mardi, c'est le bien-fondé constitutionnel de juger au Sénat un ex-président qui sera mis au cœur des débats par le républicain libertarien Rand Paul.
Il forcera dans l'après-midi un vote sur le sujet. Voué à l'échec, il obligera cependant les républicains à se prononcer publiquement sur la pertinence d'une telle procédure.
Alors qu'il avait tout fait, lors du premier procès du 45e président des États-Unis, pour défendre son acquittement, le puissant chef des républicains Mitch McConnell laissera cette fois ses rangs voter «en conscience».
Dans une remarque fracassante, cet habile ex-allié du milliardaire, aux mots toujours très mesurés, a toutefois fait savoir qu'il n'excluait pas de le condamner.
Rare voix ouvertement critique chez les républicains du Congrès, le sénateur Mitt Romney défend lui la tenue du procès, sans indiquer encore le sens de son vote.
Cible des partisans de Donald Trump qui voient en lui un «traître», il avait répondu d'un rire lorsqu'un militant lui avait prédit qu'il rencontrerait une opposition au moment de la prochaine primaire aux sénatoriales dans son fief de l'Utah.
L'ex-président a néanmoins démontré ce week-end qu'il pouvait encore peser sur les élections, en faisant pencher la balance pour qu'une fervente supportrice, Kelli Ward, reste à la tête du parti républicain dans l'Arizona.
Le sceau d'approbation de Donald Trump reste donc encore précieux pour de nombreux candidats. Comme son ancienne porte-parole Sarah Huckabee Sanders, qui brigue le poste de gouverneur de l'Arkansas en 2022 et affiche fièrement sur Twitter un communiqué du milliardaire.
«Merci président Trump pour votre soutien.»


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