Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell a été interpelé sur l'assassinat par l'armée algérienne de deux jeunes des camps de Tindouf. Dans une question, qui lui a été adressée par le député européen Ilhan Kyuchyuk, M. Borrell est interrogé s'il était au courant de «cette tragédie qui n'est pas la première et ne sera pas la dernière en raison des conditions de vie difficiles dans les camps de Tindouf». Le chef de la diplomatie de l'UE est également interpelé par l'eurodéputé sur "les actions qu'il compte entreprendre pour aider à la protection de la population des camps de Tindouf". Ce n'est pas la première fois que cette affaire est évoquée au niveau des institutions européennes. Tout récemment, un autre eurodéputé a adressé une question parlementaire à la Commission européenne au sujet de l'assassinat de ces deux jeunes par l'armée algérienne. L'affaire remonte au 19 octobre dernier quand deux jeunes sahraouis ont été brûlés vifs par des soldats algériens alors qu'ils se trouvaient au fond d'une tranchée d'orpaillage non loin des camps de Tindouf. Les deux victimes tuées de façon barbare par l'armée algérienne avaient été identifiées comme étant Mha ould Hamdi ould Soueilem et Alioune Al Idrissi. Dans sa question adressée à la Commission européenne sur cet acte criminel abjecte, le député européen Massimiliano Salini avait attiré l'attention sur la situation qui prévaut dans cette zone de non droit sous la responsabilité de l'Algérie.