L'accès au financement bancaire a été jugé "normal" par 83% des chefs d'entreprises de l'Industrie et "difficile" par 14% au cours du 3e trimestre 2020, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Par branche, cet accès a été qualifié de "normal" par 88% des industriels de la "chimie et parachimie", 83% de "l'agroalimentaire", 80% de la "mécanique et métallurgie", ainsi que par 55% du "textile et cuir" où il a été également jugé "difficile" par 45% autres industriels, précise BAM dans une note sur les résultats trimestriels de l'enquête de conjoncture. Au T3-2020, le coût du crédit aurait été en stagnation dans l'"agro-alimentaire" et dans la "chimie et parachimie", fait savoir la même source, ajoutant que dans la "mécanique et métallurgie", 53% des entreprises indiquent un coût du crédit inchangé par rapport au trimestre précédent et 41% le déclarent en baisse. En revanche, 68% des industriels du "textile et cuir" indiquent un coût de crédit en stagnation et 26% en hausse. Les résultats de l'enquête révèlent aussi que la situation de la trésorerie a été jugée "normale" par 63% des industriels et "difficile" par 26%. La proportion des entreprises indiquant une situation "normale" a été de 84% dans la "mécanique et métallurgie", de 83% dans l'"agro-alimentaire", de 50% dans le "textile et cuir" et de 45% dans la "chimie et parachimie". S'agissant de la part des industriels qualifiant leur situation de trésorerie de "difficile", elle varie de 13% dans l'"agro-alimentaire" à 44% dans le "textile et cuir". Par ailleurs, Bank Al-Maghrib souligne que les dépenses d'investissement auraient connu une stagnation selon 44% des industriels et une baisse selon 31%. Par branche, ces dépenses seraient en stagnation selon 58% des entreprises de l'"agro-alimentaire" et en baisse selon 26%. Ces proportions sont respectivement de 53% et 41% dans la "mécanique et métallurgie", de 46% et 48% dans le "textile et cuir". Dans la "chimie et parachimie", 52% des industriels déclarent une hausse des dépenses d'investissement et 30% une stagnation. Pour le prochain trimestre, 61% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d'investissement et 28% une hausse.