Les indicateurs boursiers ont connu une progression significative en 2019. Selon le rapport annuel de l'Autorité marocaine du marché des capitaux, l'indice MASI a clôturé l'année en hausse de 7,11% et la capitalisation boursière s'est appréciée de 7,65%. Le volume transactionnel global a crû de 43,10%, en lien notamment avec l'opération de cession par le Maroc de 8% du capital d'Itissalat Al Maghrib, dont 6% sur le marché de blocs au profit d'investisseurs qualifiés de droit marocain et 2% par voie d'offre de vente au public. Le montant global des deux opérations s'élèvent à près de 9 milliards de dirhams. Par ailleurs, la contribution du marché des capitaux au financement de l'économie a poursuivi sa consolidation, avec des émissions de titres de créances en croissance de 31% à 88 MMDH. Les émissions de titres de capital ont également progressé de manière importante en 2019 avec un volume d'émission de plus de 10 MMDH, contre 5 MMDH l'année précédente, souligne le rapport. Acteurs majeurs dans le financement des émetteurs, les instruments de gestion d'actifs, notamment les OPCVM, ont eux aussi connu des évolutions favorables en 2019, avec une progression des encours et une croissance substantielle du ratio rapportant leur actif net au PIB, désormais établi à 41%. En matière de supervision, l'AMCC a mis à jour en 2019 ses procédures de contrôle et introduit une nouvelle démarche de conduite des inspections, avec une segmentation plus fine entre missions à périmètre élargi et celles portant sur un contrôle ciblé de nouveaux risques et de nouvelles pratiques de marché. Sur le volet autorisations et agréments, l'AMMC a traité en 2019, 64 dossiers d'opérations financières, agréé 5 intervenants dont 4 sociétés de gestion d'OPCI, autorisé 222 OPCVM, 2 FPCT et 2 OPCC. L'AMMC a, en outre, donné des avis sur les demandes d'agrément des évaluateurs immobiliers d'actifs d'OPCI, précise la même source. S'agissant de l'impact de la pandémie sur le marché des capitaux, l'AMMC note que l'ensemble des segments sont demeurés relativement résilients, poursuivant leur fonctionnement régulier et continuant à jouer leur rôle dans le financement de l'économie. Pour autant, il est évident que la crise aura des conséquences économiques, financières et sociales qui vont nécessiter des mesures d'accompagnement pour enclencher une dynamique de relance économique.