L'ambassadeur de la République fédérative du Brésil à Rabat, Julio Glinternick Bitelli, a affirmé, mercredi, qu'il existe de grandes opportunités et possibilités de développer les échanges commerciaux et économiques entre son pays et le Maroc. Lors d'entretiens avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, Glinternick Bitelli, qui effectuait une visite de courtoisie après son accréditation en tant que nouvel ambassadeur au Royaume, a souligné qu'au niveau économique, il existe de grandes opportunités et possibilités de développer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays, en particulier dans le domaine agricole, appelant à une diversification des relations économiques pour comprendre de nouveaux domaines tels la technologie et le secteur de l'industrie. Selon un communiqué de la Chambre des représentants, l'ambassadeur a expliqué que le Maroc et le Brésil entretiennent des relations de longue date qui s'étendent jusqu'au XIXe siècle, soulignant la présence d'un nombre important de citoyens brésiliens d'origine marocaine. Il a, également, réitéré la position de son pays sur le conflit artificiel sur le Sahara marocain, faisant savoir que "le Brésil considère les efforts du Royaume pour résoudre ce conflit comme sérieux et crédibles, et il soutient la voie du règlement onusien pour trouver une solution équitable, réaliste et acceptable par toutes les parties". De même, le diplomate a salué les « mesures proactives et courageuses» entreprises par le Royaume pour faire face à la pandémie du Coronavirus et limiter ses répercussions. Il a, également, salué le rôle pionnier du Roi dans la promotion du rapprochement entre les civilisations et les religions. Il a également noté que le Maroc et le Brésil se distinguent depuis longtemps par leur richesse civilisationnelle et leur ouverture aux différentes cultures. Pour sa part, M. El Malki s'est félicité de la position du Brésil de la question du Sahara marocain, saluant l'appui apporté par le Parlement brésilien, via ses deux chambres, aux efforts du Royaume du Maroc pour trouver une solution finale à ce conflit artificiel, par le vote de deux recommandations en faveur du Plan marocain d'autonomie des provinces du Sud du Royaume. M, El Malki a rappelé la visite historique que le Roi Mohammed VI a effectuée au Brésil en 2004, qui a ouvert de nouveaux horizons de coopération entre les deux pays. Il a également fait observer que le Maroc a été le premier pays africain à reconnaître l'indépendance du Brésil au cours du XIXe siècle, ce qui "témoigne des liens d'amitié de longue date entre les deux pays". Le président de la Chambre des représentants a exprimé à cette occasion la ferme volonté de consolider la coopération entre les deux institutions législatives des deux pays. Il a adressé, dans ce contexte, une invitation au président de la Chambre des députés du Brésil afin d'effectuer une visite de travail au Maroc, qui sera l'occasion de discuter des moyens de hisser les relations bilatérales pour une coopération et une concertation plus poussées.