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La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus organise une cérémonie d'accueil en faveur des anciennes détenues dans le cadre du programme « Réconciliation »
La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus a organisé, mercredi à Rabat, une cérémonie d'accueil et d'information à l'adresse des 10 anciennes pensionnaires des établissements pénitentiaires ayant bénéficié de la grâce royale après leur engagement dans le programme "Moussalaha" (Réconciliation). Lors d'une cérémonie d'accueil et d'information à l'adresse des 10 anciennes pensionnaires des établissements pénitentiaires, le coordonnateur de la Fondation, Abdelouahed Jamali Idrissi, a affirmé que cette cérémonie participe de la qualité et de la particularité du programme "Moussalaha", qui distingue le Royaume dans son environnement régional et arabe. Elle intervient à la veille de la Journée internationale des femmes, qui permet de souligner que "les femmes ont besoin de soutien pour briser les clichés établis chez la majorité de la société", a-t-il ajouté. Cette rencontre vise également à "construire des ponts de confiance avec ces femmes afin de boucler le cycle de leur prise en charge, afin de réussir une intégration efficace et adéquate, qui leur permette de devenir des actrices et des productrices et prendre part à l'élargissement de l'assiette fiscale et à l'absorption du chômage à travers des projets qu'elles géreront plus tard", a-t-il indiqué, soulignant que l'emploi qu'un détenu reçoit à partir de l'établissement pénitentiaire via un programme intégré et efficace peut déboucher sur des projets lui permettant de s'intégrer dans le tissu social et économique. M. Idrissi a réitéré, à cet égard, l'engagement de la Fondation de faire bénéficier les dix ex-détenues ayant reçu la grâce royale, y compris deux bénéficiaires libérées après la fin de leur peine de prison, d'un accompagnement renforcé par les centres régionaux les plus proches de leurs lieux de résidence. Le responsable a précisé que les centres de la Fondation veillent, dans son interaction avec les bénéficiaires, à l'élaboration de projets de vie personnalisés, basés sur l'accompagnement social, sanitaire et comportemental, ainsi que sur un accompagnement administratif, juridique, éducationnel et professionnel, pour en venir à la réinsertion professionnelle à travers l'emploi ou l'auto-emploi, et ainsi parachever le processus de réinsertion socio-professionnelle dans le cadre d'une approche intégrée adoptée par la Fondation. A noter que les anciennes détenues en question avaient purgé leurs peines d'emprisonnement dans le cadre de la loi anti-terroriste, et se sont engagées dans le programme "Moussalaha" mené sous la houlette de la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) en partenariat avec la Rabita Mohammedia des Oulémas, le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et d'autres partenaires.