«Une extraction médicale a été organisée pour le détenu F.Z», qui a été conduit dans un hôpital malgré sa réticence à enfiler son uniforme, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire qui démenti les informations selon lesquelles l'accès aux soins a été interdit audit détenu. La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a nié, ce 4 février, les allégations diffusées sur les réseaux sociaux et sur certains portails autour de l'état de santé du détenu (FZ) une des personnes arrêtées en marge des événements survenus dans la région du Rif (nord) en 2017. Selon les informations véhiculées, ledit détenu « vivrait dans des conditions de santé dégradées qui nécessitent une intervention médicale urgente et que l'administration pénitentiaire de Guercif n'interagit pas avec sa demande de lui fournir les soins qu'il réclame. La DGAPR informe que, le 23 janvier, elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour extraire le détenu de sa cellule et le transférer au centre hospitalier d'Oujda, pour un entretien médical spécifique au département d'oto-rhino-laryngologie et du nez, en plus d'un passage chez le dentiste. Refusant d'enfiler l'uniforme de la détention, la DGAPR a tenté à plusieurs reprises de le presser de changer de position, mais il a insisté dans sa position, ce qui est contraire aux lois en vigueur. Il est à noter que le prisonnier susmentionné reçoit les soins de santé nécessaires et bénéficie des médicaments comme les autres détenus, que ce soit dans la clinique de l'établissement ou dans les hôpitaux publics. Il a également bénéficié de plusieurs examens médicaux, au nombre de 56. Quant à ce qui a été avancé par l'une des associations prétendant défendre les détenus des événements d'Al-Hoceima, qui a indiqué que les quatre détenus de la prison locale de Guerssif entameront une grève de la faim à partir du 3 février, la DGAPR dénonce de fausses allégations, puisque les détenus concernés reçoivent leurs repas régulièrement. C'est la preuve que cette association et d'autres cherchent à pousser ces détenus à nuire à leur intégrité physique afin de les exploiter dans le cadre d'agendas sans rapport avec leurs intérêts et les conditions de leur détention.