La taekwondoïste Fatima-Zahra Abou Fares, seule femme médaillée olympique de la jeunesse dans l'histoire du sport marocain, a été écartée de la liste des athlètes qui s'entraînent en vue des JO-2020 de Tokyo. Une décision immotivée, selon la ligue de taekwondo de Béni Mellal. A quelques mois des Jeux olympiques d'été de Tokyo, Fatima-Zahra Abou Fares, la jeune taekwondoïste, écartée de la compétition, a été vivement soutenu par les forces vives de la discipline à Khénifra, dont le bureau fédérale issu de la ligue de taekwondo de Béni Méllal Khénifra, qui a apporté aussi son appui à son entraîneur, Abdenbi Saoudi, dans un communiqué signé par quatorze de ses membres. Celle qui a offert au Maroc son unique médaille d'or lors des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018, 3ᵉ édition des Jeux olympiques de la jeunesse d'été qui se sont déroulés du 6 au 18 octobre 2018, n'avait pas été retenus dans «la liste des participants potentiels» au XXXIIᵉ olympiade qui seront organisés du 24 juillet au 9 août à Tokyo, au Japon. Régulièrement en crise depuis les années le début des années 2010, la Fédération de taekwondo présidée par Driss El Hilali est dans le collimateur tout à la fois pour des couacs de gouvernance et de santé financière, mais aussi de soupçons de marginaliser les champions nationaux. Officiellement, elle serait victime de la même blessure. Le français Philippe Bouedo, directeur technique de la sélection nationale, est sévèrement critiqué pour avoir retiré sa confiance à quelques d'athlètes malgré leurs bons résultats. Il est accusé de compromettre l'émergence sur la scène internationale du taekwondo marocain.