Après Amnesty International, Human rights Watch, c'est au tour de l'ONG américaine Freedom House d'épingler le Maroc en matière de respect de la liberté de la presse le qualifiant de »partiellement libre » avec un score de 41 points. L'ONG estime dans son rapport sur les libertés en 2016, que cette »trajectoire vers le bas » est due à la répression par le gouvernement des voix dissidentes, y compris la dispersion des manifestations, les agressions des dirigeants activistes et l'imposition de peines de prison lourdes aux journalistes et aux figures de la société civile. Seule consolation, peut être, pour le Maroc, il passe de »pas libre » en 2015, à partiellement libre en 2016. Il fait mieux tout de même que son voisin de l'est, l'Algérie qui avec un score de 35 points stagne dans la catégorie »pas libre » durant les deux deux années. Il en est de même de la Libye qui enregistre un petit score de 20 points , et l'Egypte (27)points. Seul pays en Afrique du Nord à sortir son épingle du jeu, la Tunisie qui enregistre une belle performance avec un score de 79 points passant de partiellement libre en 2015 à libre en 2016.