Cependant que la question climatique est tiraillée entre inaction politique et discours catastrophistes, la marche du «vendredi pour l'avenir» a rassemblé 40.000 personnes en Nouvelle-Zélande appelant à sauver la planète, ce 27 septembre. Tandis que les mesures prospectives pour faire face aux risques climatiques, plus de 40.000 personnes se sont rassemblées vendredi devant le Parlement néo-zélandais pour donner le coup d'envoi de la grève mondiale pour le climat. Le 20 septembre, plus de quatre millions de jeunes – et d'adultes – s'étaient mobilisés à travers le monde pour un «Friday for Future» («vendredi pour l'avenir») mondial, le mouvement de grève des cours lancé il y a un an à peine par Greta Thunberg. Dans la ville de Wellington, plusieurs voix dénoncent le contrecoup des activités humaines sur le climat. La constante augmentation des émissions de gaz et les possibilités incertaines de résilience des sociétés. Sur les pancartes brandies durant la manifestation, on pouvait notamment lire : «Nous sautons l'école pour VOUS donner une leçon», «Déni = Mort». Ce slogan fait référence à l'intervention lundi à l'ONU de Greta Thunberg, la jeune égérie de ce mouvement mondial de protestation contre l'inertie politique face aux changements climatiques. Si l'adolescente suédoise est critiquée pour avoir recours au registre du pathos afin de mobiliser l'opinion publique et les décideurs, son action demeure efficace. La Suédoise, qui participera vendredi à Montréal à cette grève mondiale, avait adressé un étranglant «Comment osez-vous?» aux dirigeants mondiaux. Alors que prévisions restent incertaines quant aux modalités et aux temporalités de ce phénomène, une indispensable initiative au présent et une anticipation des modifications d'avenir sont plus nécessaires que jamais.