La cour d'appel de Fès a décidé, hier, mardi 23 juillet, de reporter le procès du dirigeant Péjidiste Abdelali Hamieddine, accusé de meurtre, au 17 septembre prochain. Le député islamiste est poursuivi pour complicité d'homicide volontaire de l'étudiant de gauche Mohamed Benaïssa Aït El Jid en 1993 près du campus universitaire de Dhar el Mehraz, à Fès. La décision de ce nouveau report vient accorder du temps au procureur, pour examiner les longues plaidoiries présentées par la défense de Hamieddine. Par ailleurs, l'audience de la cour a été marquée par la présence de plusieurs membres du parti politique islamique, dont Abdessamad Sekkal, président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, Abdelaziz Aftati, ancien député d'Oujda, Saïd Benhamida, Hassan Mouhib, et Ibtissam Dahmani, tous vice-présidents du Conseil communal de Fès, ou encore Mohamed Khoyyi, président de l'arrondissement de Jnane El Ouard et Saïd Serghini, président de l'arrondissement de Fès-Médina. Parallèlement à ce procès, et juste devant la Cour d'appel de Fès, les proches de Mohamed Benaïssa Aït El Jid ont observé un sit-in pour demander que justice soit faite loin des pressions exercées par les dirigeants du PJD.