Marrakech accueille, depuis hier, la 4ème conférence du Groupe des amis du peuple syrien. Plus d'une centaine de délégations ont répondu présent à cette rencontre qui connaît bien évidemment la participation des représentants de la Coalition nationale syrienne, d'organisations internationales et régionales, ainsi que de la société civile. Un message royal a été lu lors de la cérémonie d'ouverture par le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Saâd-Eddine El Othmani. Dans ce message, SM le Roi Mohammed VI a formé le vœu que «la conférence de Marrakech marquera une étape significative vers l'arrêt du cycle de violence en Syrie et la concrétisation des attentes légitimes des Syriens, qui aspirent à la démocratie, à la liberté, au respect de la souveraineté de la Syrie et à la préservation de son unité nationale et de son intégrité territoriale». Sa Majesté a également souligné la nécessité «de soutenir le processus de transfert du pouvoir en Syrie, dans la perspective de l'instauration d'un régime démocratique pluriel, rassemblant les différentes sensibilités et composantes du peuple syrien, un régime qui empêche l'extension de la zone de conflit, et qui puisse circonscrire ses ramifications régionales et ses effets destructeurs au niveau des Etats du voisinage et de la région toute entière». Par ailleurs, le Souverain s'est réjoui «de la dynamique d'unification de l'opposition syrienne, dans ses différentes mouvances et sensibilités politiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, dynamique qui a été couronnée par la Déclaration de Doha, relative à la mise en place de la Coalition nationale syrienne des forces révolutionnaires et de l'opposition, sous la présidence de Cheikh Ahmed Moaz Al-Khatib». La Conférence de Marrakech, qui intervient après celles de Tunis (février 2012), d'Istanbul (avril 2012) et de Paris (juillet 2012). A noter que l'Arabie saoudite a annoncé, lors de la conférence, l'octroi d'un don de 100 millions de dollars en faveur de la Coalition nationale syrienne (CNS). Ce don a été annoncé par le ministre saoudien des affaires étrangères, le Prince Saoud Al Fayçal, au cours de son intervention lors de la conférence.