Le colloque international des finances publiques a clos ses travaux, samedi à Rabat, par un plaidoyer en faveur de l'appropriation de la transparence dans le nouveau modèle des finances publiques au Maroc comme principe et levier incontournables de soutenabilité budgétaire à long terme. Dans ce sens, la promotion de la transparence s'avère comme une condition sine qua none pour «assurer à nos concitoyens un développement social et économique soutenu et durable», a souligné le Trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda, dans une allocution de clôture de ce colloque placé sous le thème «la transparence des finances publiques: vers un nouveau modèle». Pour M. Bensouda, la transparence des finances publiques répond à une forte exigence sociale. «Il est temps de passer aux actes pour donner un contenu concret et réel à cette transparence vis-à-vis du citoyen», a-t-il estimé, faisant observer que «les finances publiques ne doivent plus être l'apanage des seuls experts et professionnels», mais aussi toutes les composantes de la société. Le président du Conseil économique et social (CES), Chakib Benmoussa a de son côté affirmé que le Maroc s'engage dans des réformes profondes et structurantes de ses finances publiques, lesquelles «réformes doivent nécessairement, au-delà des contingences politiques, s'inscrire dans la durée et disposer d'un pilotage clair qui intègre les mécanismes d'évaluation et d'ajustement continus». Dans le même ordre d'idées, M. Benmoussa a indiqué que le Conseil se penche sur l'élaboration d'un rapport sur la commande publique sous plusieurs angles. Ce colloque, organisé les 7 et 8 septembre par le ministère de l'économie et des finances et l'Association pour la fondation internationale de finances publiques, a été marqué par la participation de hauts responsables et chercheurs marocains et français.