Parmi huit grandes compétitions du premier tour du groupement mondial à travers la planète, le président de la Fédération internationale de tennis, Francesco Ricci Bitti, a choisi d'assister à celle qui a opposé notre pays à l'Argentine. ALM : Vous êtes à Agadir pour assister à la rencontre Maroc-Argentine, mais quel est le véritable objet de votre visite ? Francesco Ricci Bitti : Il n'y a pas de véritable but à cette visite si ce n'est de rendre hommage aux tennismen marocains, joueurs et dirigeants, ainsi que de les féliciter. Au niveau de la Fédération internationale, nous considérons le Maroc comme le porte-flambeau du tennis africain. Être dans le groupement mondial, c'est déjà une performance en soi, même lorsque l'on perd contre l'Argentine, finaliste en 2003. De nombreux pays considérés comme grandes Nations tennistiques, telles l'Allemagne, l'Angleterre ou le mien, l'Italie, ne jouissent pas de ce privilège. Quel regard porte votre fédération sur le tennis marocain ? Un regard respectueux ! La FIT suit avec beaucoup d'attention l'évolution du tennis marocain. Le tennis marocain et africain, par voie de conséquence, bénéficient d'un intérêt particulier de notre part. Nous sommes persuadés que le Maroc peut apporter beaucoup au continent et nous y veillons dans notre programme de développement. Agadir compte un nombre impressionnant de courts de tennis. Quelle impression cela vous donne-t-il ? En plus de cette belle salle où nous nous trouvons, Agadir dispose de plusieurs autres courts, mais aussi de beaucoup d'autres atouts : une belle infrastructure hôtelière, un beau climat et tout le reste. En somme, elle dispose de tous les ingrédients pour abriter les plus prestigieuses compétitions internationales. A mon sens, il suffit d'annoncer un tournoi à Agadir pour que les gens y affluent. Avant cela, on peut d'ores et déjà penser à organiser des «Travel Grant» afin de permettre aux jeunes de tous âges de s'exprimer. À votre avis, dans quelle mesure la FIT peut contribuer à l'organisation de la Coupe du monde 2010 au Maroc ? Il n'y a pas que le tennis qui nous lie au Maroc. Nous avons beaucoup d'affinités avec votre pays. Tout le monde peut constater que le Maroc a fait beaucoup d'efforts dans le domaine de l'infrastructure sportive, routière etc… Je sais que le Maroc dispose d'un programme structurel étonnant. C'est un candidat sérieux et fort potentiel. Quel souvenir allez-vous garder de votre séjour au Maroc ? Mon plus beau souvenir, remonte à l'année 2002, lorsque nous avons tenu notre Assemblée générale à Marrakech. Mais c'est toujours avec un grand plaisir que je vois M. M'Jid dont une belle amitié nous lie depuis 30 ans.